Le RDPC au Cameroun tire la sonnette d’alarme ce 10 juin 2025 face à la recrudescence des discours incendiaires visant à déstabiliser le pays à quatre mois de l’élection présidentielle. Jean Nkuete, secrétaire général du Comité central, dénonce fermement « les appels à l’insurrection » et les « discours haineux » contre le président Paul Biya dans un communiqué qui marque un tournant dans la campagne électorale. Cette sortie musclée intervient dans un contexte de tensions pré-électorales croissantes où l’opposition multiplie les critiques contre le pouvoir en place.

La formation politique au pouvoir au Cameroun exprime sa préoccupation face à l’intensification des attaques contre les institutions républicaines. « Le secrétaire général du Comité central du RDPC M. Jean Nkuete communique », débute le document officiel qui révèle l’inquiétude du parti face aux manœuvres de déstabilisation.

Cette escalade rhétorique s’inscrit dans une période cruciale où « le rassemblement démocratique du peuple camerounais demeure attentif et vigilant face aux développements de la situation politique nationale », selon les termes utilisés par l’organisation.

Le parti au pouvoir pointe du doigt « certains responsables de partis politiques » qui se livrent à des discours « absolument fragilisant notre démocratie » à travers des prises de position qu’il juge dangereuses pour la stabilité nationale.

Jean Nkuete insiste particulièrement sur la nécessité de préserver l’unité du Cameroun face aux « discours de défiance des institutions, d’intimidation, de tribalisme et de régionalisme ». Cette mise en garde vise directement les formations politiques accusées d’instrumentaliser les divisions communautaires.

L’accent est mis sur les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où « les violences et les traumatismes » récents rendent inacceptable toute « incitation à la violence ». Le RDPC rappelle que ces zones sensibles nécessitent « retenue, résilience et sens élevé de la patrie ».

RDPC mobilise ses militants face aux « forces du mal« 

Le secrétaire général au Cameroun lance un appel solennel à la mobilisation de ses troupes contre ce qu’il qualifie de « forces du mal ». Jean Nkuete exhorte « les militantes et militants du RDPC à travers le pays » à faire preuve de vigilance face aux manœuvres de déstabilisation.

Cette convocation générale vise à « encourager à se démarquer de toute forme de provocation et de manipulation diverses ». Le parti mise sur la « sérénité » de ses membres pour contrer les tentatives de chaos pré-électoral.

L’organisation politique prône « l’observation des directives du parti en vue d’une victoire écrasante et sans bavure » lors du scrutin présidentiel d’octobre 2025. Cette stratégie défensive révèle la détermination du RDPC à préserver ses chances électorales.

Le communiqué souligne que « dix ans de lutte espoir, les militants militantes et sympathisants du RDPC » restent mobilisés autour des valeurs de Paul Biya. Cette fidélité constitue selon Jean Nkuete un rempart contre les velléités déstabilisatrices.

La formation au pouvoir rappelle également son attachement à « la paix, de tolérance, de démocratie, de respect des libertés fondamentales ». Ces principes sont brandis comme alternative aux « comportements et discours » jugés irresponsables de l’opposition.

Le RDPC conclut son message par un appel à « l’attachement irréversible du RDPC » aux valeurs républicaines, positionnant le parti comme garant de la stabilité camerounaise face aux turbulences pré-électorales.

Cette prise de position marque une nouvelle étape dans la bataille politique qui s’annonce intense pour la présidentielle de 2025, où Paul Biya briguera un nouveau mandat après 42 ans au pouvoir.

Cette montée des tensions pré-électorales vous inquiète-t-elle pour la stabilité du Cameroun ?