Language

         

 Publicité par Adpathway

Cameroun : Le Journaliste Didier Kouamo passe 13h en garde à vue

3 week_ago 5

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Journaliste en garde à vue au Cameroun ! Didier Kouamo, chef de chaîne à ABK Radio, a été détenu 13 heures par la Gendarmerie du Littoral dans une affaire de litige immobilier qui ne le concerne pas. Le SNJC dénonce un « abus d’autorité et trafic d’influence » contre ce membre actif du syndicat, libéré seulement à 23h05 grâce à l’intervention d’un avocat. Cette affaire révèle une tentative d’intimidation qui instrumentalise les journalistes dans des conflits commerciaux.

Le cas Kouamo pourrait être transmis aux instances internationales de défense des journalistes.

SNJC mobilisé : « Boucs-émissaires de conflits capitalistes »

Le Bureau Exécutif Littoral du SNJC « condamne avec la plus grande fermeté cette tentative d’intimidation, symptomatique d’un abus d’autorité et d’un trafic d’influence visant à faire des journalistes les boucs-émissaires de conflits capitalistes auxquels ils sont étrangers ».

Didier Kouamo a été entendu mercredi 18 juin 2025 « dans le cadre d’un litige commercial opposant Mme Colette Teumo, prétendue propriétaire de l’immeuble abritant les locaux de l’entreprise de presse 2A Média, exploitante de ABK Radio ». Convoqué à 10 heures, le journaliste n’a été libéré qu’à 23h05.

L’intervention de Maître Fabien Kengne, avocat au Barreau du Cameroun, et la mobilisation du SNJC ont permis sa libération après plus de 13 heures de détention arbitraire.

Alerte internationale : FAJ et FIJ saisies

Le BEL/SNJC a immédiatement saisi le Bureau Exécutif National pour transmission du dossier à la Fédération Africaine des Journalistes (FAJ) et à l’International Federation of Journalists (FIJ). Cette internationalisation de l’affaire témoigne de la gravité de l’atteinte aux droits de la presse.

« Les journalistes ne sont ni les garants juridiques, ni les mandataires légaux des entreprises pour lesquelles ils travaillent », rappelle fermement le syndicat présidé par Yanick Bezang. Cette position de principe défend l’indépendance professionnelle face aux pressions extérieures.

Le SNJC « met en garde les auteurs de cet arbitraire, qui visent directement notre camarade Didier Kouamo et potentiellement d’autres confrères ». L’organisation « réitère sa détermination à défendre les droits syndicaux et professionnels de ses membres, et affirme qu’aucune atteinte ne restera impunie ».

Cette affaire s’inscrit dans un contexte préoccupant d’instrumentalisation judiciaire contre la presse camerounaise.

Cette garde à vue abusive vous inquiète-t-elle pour la liberté de presse au Cameroun ?

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway