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Le Tour cycliste International du Cameroun 2025 connaît une polémique majeure après l’annulation de la 7ème étape à Douala le 11 juin. La Fédération Camerounaise de Cyclisme (Fecacyclisme) riposte vigoureusement aux accusations de la mairie de Douala, dénonçant une « gestion calamiteuse de la voirie urbaine ». Jean Baptiste Biayé, directeur de communication de la Fecacyclisme, accuse la Communauté Urbaine de Douala de « contre-vérités » et d’« accusations non fondées » dans un communiqué au ton particulièrement incisif publié ce weekend.
La fédération révèle avoir saisi la mairie par écrit dès le 13 mai 2025 pour organiser le critérium de 106 km. La correspondance, réceptionnée le 14 mai selon le cachet officiel, détaillait l’itinéraire et les besoins logistiques essentiels.
Une préparation sabotée par la mairie de Douala
Malgré cette anticipation d’un mois, la Fecacyclisme dénonce une réaction tardive et défaillante de la mairie. « À 4h du matin la veille de la course, les engins municipaux bricolaient la fermeture des trous sur la chaussée », révèle le communiqué officiel.
Les tentes et chaises n’ont été livrées qu’à midi, contraignant le gouverneur Samuel Ivaha Diboua et son état-major à « se recroqueviller dans les salons de l’hôtel La Falaise, faute d’infrastructures adéquates ». Cette scène humiliante illustre l’impréparation flagrante des autorités municipales.
La Fecacyclisme remet les responsabilités à leur place
« La Fédération Camerounaise de Cyclisme n’est pas une fédération des travaux publics encore moins du Développement Urbain », martèle Jean Baptiste Biayé. Cette mise au point cinglante vise directement les tentatives de la mairie de se défausser sur l’organisation sportive.
Le Tour cycliste Cameroun bénéficie pourtant de la confiance internationale, étant inscrit au calendrier 2026 de la Confédération Africaine de Cyclisme et de l’Union Cycliste Internationale. Cette reconnaissance contraste avec les difficultés rencontrées à Douala.
Cette polémique révèle-t-elle des dysfonctionnements plus profonds dans la coordination entre institutions camerounaises ?