Une femme a été violentée aux funérailles de son mari à New Deido, révélant les tensions familiales explosives qui secouent ce quartier populaire de Douala depuis plusieurs semaines. Yolande K., âgée de 35 ans, a subi des violences physiques de la part de frères et cousins de son époux pour avoir déclaré devant le cercueil du défunt qu’elle s’opposait à une de ses dernières volontés. Cette agression brutale lors de funérailles soulève des questions sur la gestion des conflits familiaux dans la société camerounaise contemporaine.

Les circonstances dramatiques de cet incident révèlent des pratiques troublantes lors des cérémonies funéraires.

Violence familiale : épouse battue devant cercueil

La mort de l’homme a déclenché des obsèques tendues à New Deido depuis le mois dernier, selon les témoins directs présents sur les lieux. « Tout commence le mois passé, quand on a écouté Marcel K., 72 ans, veuf depuis 2024, tombé malade d’après Yolande, épouse de Marcel K. », confie un proche de la famille interrogé ce lundi.

L’agression s’est produite lors de la veillée funéraire, quand plusieurs membres masculins de la belle-famille ont violemment frappé la défunte épouse devant le cercueil exposé.

Cette violence familiale exceptionnelle a choqué les nombreux participants aux obsèques, témoignant de l’ampleur des tensions patrimoniales qui divisent cette famille depuis le décès du septuagénaire.

Héritage conflictuel : volontés testamentaires contestées

« Il ne veulent pas respecter ce que lui laisse son mari qui tombent dessus », révèle un témoin oculaire des violences conjugales. Cette déclaration explosive de Yolande K. concernant l’héritage de son défunt époux a déclenché la colère familiale immédiate.

Les dernières volontés du défunt Marcel K. incluaient apparemment des dispositions patrimoniales controversées en faveur de son épouse, provoquant la fureur des héritiers masculins traditionnels.

L’intervention des forces de l’ordre n’a eu lieu qu’après plusieurs heures de violences, soulevant des interrogations sur la protection des femmes dans les conflits successoraux au Cameroun.

Cette tragédie familiale révèle-t-elle des dysfonctionnements profonds dans le système d’héritage camerounais ?