NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
L’extraction de pouzzolane au Cameroun bondit spectaculairement dans le Littoral, atteignant 644 327 mètres cubes en 2023 selon l’INS. Cette progression de +1500% transforme radicalement le paysage industriel national. L’arrivée massive des cimenteries étrangères, menée par le géant marocain Cimaf, révolutionne cette filière stratégique.
Cette envolée sans précédent repositionne le Cameroun sur l’échiquier régional des matériaux de construction.
Cimaf Maroc propulse la demande camerounaise
La cimenterie marocaine Cimaf a triplé ses capacités à 1,5 million de tonnes annuelles, stimulant l’appétit pour cette roche volcanique aux propriétés exceptionnelles. « La pouzzolane camerounaise répond parfaitement à nos standards de qualité », confirment les industriels du secteur.
Aux côtés de Cimaf, Dangote Cement et Medcem Cameroon exploitent intensivement les gisements locaux. Mira Company a également porté sa production de 1 à 1,5 million de tonnes grâce à sa nouvelle ligne opérationnelle depuis 2022.
Cette dynamique s’amplifiera avec l’arrivée imminente de trois nouvelles cimenteries chinoises à Edéa. Sinafcim démarre en avril 2025 avec un million de tonnes, suivie de Central Africa Cement (1,5 million) et Yousheng Cement (1,8 million de tonnes près du fleuve Dibamba).
L’industrie cimentière redessine la carte économique
Le Littoral s’impose désormais comme l’épicentre incontournable de la production cimentière nationale. Cette concentration industrielle génère des retombées économiques majeures pour la région, créant emplois et opportunités d’affaires.
Les entreprises locales d’extraction bénéficient directement de cette demande explosive. « Nous assistons à une véritable révolution de notre secteur », témoigne un opérateur économique de Douala.
Cette restructuration positionne le Cameroun comme futur leader régional, défiant la domination historique de Cimenteries du Cameroun (Cimencam).
L’avenir du BTP camerounais se dessine-t-il dans le Littoral ?