La première formation agricole dans écoles Cameroun devient réalité avec un investissement historique de 2,7 milliards de francs CFA. Cette innovation révolutionnaire touchera 60 établissements scolaires entre 2025-2027, marquant une première absolue dans l’histoire de l’éducation camerounaise. Le comité de pilotage a officialisé hier cette initiative inédite qui transformera fondamentalement l’enseignement national.

Cette décision historique place le Cameroun en pionnier de l’intégration agricole scolaire en Afrique centrale.

Révolution pédagogique: Agriculture entre officiellement à l’école

Pour la première fois de son histoire, le système éducatif camerounais intégrera l’agriculture comme matière officielle. Cette innovation sans précédent concernera tous les cycles d’enseignement, du primaire au secondaire.

«Il est question de transformer le système éducatif en un système productif», déclare Samekemba Atoumbe, coordinateur national du projet Prefares. Cette approche révolutionnaire n’a jamais été tentée au Cameroun.

Plus de 60 jardins et vergers scolaires seront créés dans les établissements pilotes du Minesec. Les élèves camerounais découvriront ainsi l’agriculture pratique directement dans leurs cours de récréation.

Curriculum historique: L’agriculture devient matière scolaire

L’adaptation des curricula marque un tournant décisif pour l’éducation camerounaise. Les programmes officiels intégreront désormais des modules pratiques d’agriculture, une première nationale absolue.

Cette formation touchera les cinq cycles concernés par le projet Prefares. La supervision pédagogique sera entièrement repensée pour accompagner cette innovation éducative majeure.

Gabriel Mboatoube du Minepat confirme l’importance stratégique de cette première initiative. Le taux d’exécution actuel de 59,9% encourage les autorités à poursuivre cette expérience pilote unique.

Les établissements scolaires camerounais s’apprêtent à vivre une transformation radicale. Cette première intégration de la formation agricole pourrait inspirer d’autres pays africains dans les années à venir.