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Georges Dougueli, journaliste de Jeune Afrique, vient de publier une lettre ouverte incendiaire à Mathieu Youbi qui enflamme la toile camerounaise. Cette réponse cinglante aux accusations d’être « petite main de la dictature » révèle les fractures profondes du paysage médiatique national. Leurs relations remontent au Club journal du Lycée bilingue de Yaoundé fin années 1990.
Cette guerre des plumes dévoile les enjeux cachés de l’opposition camerounaise.
Dougueli dénonce l’« extrémisme » du MRC de Kamto
Le journaliste ne mâche pas ses mots sur le parti de Maurice Kamto. « Sa base militante est révolutionnaire alors que Kamto tient un discours républicain », tranche-t-il sans détour dans cette charge virulente.
Georges Dougueli pointe une « ambiguité » qui expliquerait « l’actuelle fuite en avant en forme de combat perdu d’avance sur sa candidature présidentielle ». Pour lui, « des extrémistes ethno-régionalistes influencent la marche du MRC ».
Le correspondant de Jeune Afrique enfonce le clou : « Ces gens estiment que leur tour est venu de gouverner dans une logique de rotation ethnique ». Cette analyse fracassante vise directement les stratégies de l’opposition camerounaise.
Il dénonce également « la confrontation entre ces deux pôles » – MRC et pouvoir – qui selon lui « nous met en danger ». Son positionnement de « voie médiane » tranche avec l’activisme politique ambiant.
Guerre des « Sardinards » contre « Tontinards » exposée
Dougueli assume pleinement le terme « Sardinard » que lui attribue Youbi. « Son usage est pertinent dans la segmentation de notre vie politique », reconnaît-il avec une lucidité dérangeante.
Le journaliste dessine deux camps : « Les partisans du maintien de l’ordre gouvernant se recrutent au-delà du RDPC » face aux « Tontinards dans leur conquête du pouvoir ».
Sa défense personnelle résonne comme un manifeste : « Je chemine avec les modérés qui travaillent à une alternance sans violence, sans vengeance ». Cette philosophie politique contraste avec les positions tranchées habituelles.
L’attaque la plus percutante vise Youbi directement : « Tu es un soldat. Je suis une vigie ». Cette métaphore révèle deux conceptions opposées du rôle intellectuel au Cameroun.
Sa conclusion sur les « tribalistes compulsifs » qui imposent une « discipline stalinienne » au MRC fait mouche dans un contexte où les questions ethniques demeurent taboues.
Cette polémique révèle-t-elle les vraies lignes de fracture de l’élite camerounaise ?