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Paul Biya au Cameroun fait face à une pression inédite. 32 intellectuels patriotes demandent officiellement au président camerounais de renoncer à l’élection d’octobre 2025 après 43 ans de pouvoir. Cette lettre ouverte historique, signée par des figures comme Alice Nkom et Baba Wame, interpelle directement le chef de l’État sur son « choix existentiel » pour l’avenir du pays.
Une lettre qui secoue le landerneau politique
Le Collectif d’Intellectuels Patriotes (CIPA-CAM) ne mâche pas ses mots dans cette correspondance datée du 7 juillet 2025. « Octobre 2025 ne doit pas être un simple rendez-vous électoral de plus, mais va pouvoir devenir la date fondatrice d’un nouveau Cameroun », écrivent-ils.
Les signataires, parmi lesquels l’avocate Alice Nkom, le journaliste Baba Wame et le cinéaste Jean-Pierre Bekolo, appellent à un « sacrifice patriotique ». Ils estiment qu’un renoncement volontaire « incarnerait un acte de haute sagesse politique ».
Cette démarche intervient dans un contexte où le conflit anglophone a déjà coûté 6 000 vies selon le collectif, et où 30% de la jeunesse croupit dans le chômage.
Des chiffres alarmants pour justifier l’appel
Les intellectuels dressent un bilan sévère du Cameroun actuel. Ils pointent du doigt l’effondrement des infrastructures vitales, la fermeture de 80% des écoles dans les zones anglophones, et le classement du pays au 142e rang mondial de l’indice de corruption.
« L’Opération Épervier n’a engendré qu’une traque sélective de personnalités politiques, vidant son combat de toute substance morale », dénoncent-ils. Cette critique directe vise la campagne anti-corruption lancée dans les années 2000.
Le collectif rappelle les propres mots de Paul Biya en 1987 : « La retraite ne saurait constituer une sanction ; elle couronne au contraire le parcours accompli ». Une citation qui résonne aujourd’hui avec une « prescience troublante » selon les auteurs.
Malgré ce tableau sombre, les signataires reconnaissent le potentiel du pays avec « une jeunesse vibrant d’intelligence et d’audace entrepreneuriale » et des « ressources naturelles prodigieuses ».
Cette lettre ouverte marque-t-elle un tournant dans la mobilisation de la société civile camerounaise ?