Une opération d’envergure menée le 4 juin dernier par le Groupement de gendarmerie territoriale du Mfoundi a permis de démanteler un réseau international de trafic d’êtres humains opérant depuis Yaoundé. Cette révélation bouleverse l’opinion publique camerounaise et soulève des questions cruciales sur la sécurité des frontières nationales.

Six malfaiteurs interpellés dans une vaste opération sécuritaire

L’intervention coordonnée des forces de l’ordre a abouti à l’arrestation de six individus soupçonnés d’orchestrer ce trafic ignoble. Selon le lieutenant-colonel Ndongo, responsable de l’opération, « les malfrats se servaient de cette structure pour faciliter le franchissement des frontières et la circulation des personnes ».

Le modus operandi de ce réseau criminel était particulièrement sophistiqué. Les victimes, principalement des jeunes en quête d’opportunités, étaient attirées par de fausses promesses d’emploi à l’étranger avant d’être exploitées.

Impact et mesures de protection des victimes

Les autorités ont identifié 14 victimes directes de ce réseau, originaires de diverses régions du Cameroun. « Nous avons mis la main sur plusieurs personnes séquestrées au niveau de Manassa et Obou », précise le lieutenant-colonel, confirmant l’ampleur géographique de cette organisation criminelle.

Un dispositif spécial d’accompagnement psychologique et de réinsertion sociale est actuellement déployé pour assister ces victimes dans leur processus de guérison.

Cette affaire met en lumière les défis persistants du Cameroun dans la lutte contre les réseaux criminels transfrontaliers. Les autorités appellent la population à la vigilance et encouragent le signalement de toute activité suspecte.

Que pensez-vous des mesures préventives nécessaires pour protéger davantage nos concitoyens contre de tels réseaux ?