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Othon Niwa Long, ancien directeur général du Matgenie, est décédé le jeudi 12 juin 2025 à l’hôpital central de Yaoundé. Cette disparition soudaine survient alors que l’ex-dirigeant purgeait une peine de 20 ans de prison ferme dans le cadre de l’opération épervier. Condamné pour malversations liées à l’exécution du contrat-plan entre l’État et l’entreprise de BTP, Othon Niwa Long était incarcéré à la prison centrale de Kondengui depuis octobre 2019. Les circonstances exactes de son décès restent encore floues à ce jour.
L’information a été révélée par nos confrères du Courrier du Cameroun, confirmant ainsi la disparition de cette figure controversée du secteur des travaux publics camerounais. Son décès marque la fin d’un parcours judiciaire qui avait défrayé la chronique nationale.
Un parcours judiciaire mouvementé dans l’épervier
Othon Niwa Long avait été placé en détention préventive le 30 octobre 2019 avant d’être condamné à une lourde peine d’emprisonnement. L’ancien DG du Matgenie était poursuivi pour des malversations financières dans le cadre de l’exécution du contrat-plan entre l’État camerounais et cette entreprise de BTP réorganisée en 2015.
Cette condamnation s’inscrivait dans la vaste opération épervier, campagne anti-corruption lancée par les autorités camerounaises pour assainir la gestion des entreprises publiques. Le Matgenie, spécialisé dans les travaux publics et l’entretien routier, avait fait l’objet d’investigations approfondies révélant des dysfonctionnements majeurs.
Une disparition qui clôt un chapitre controversé
Le décès d’Othon Niwa Long à l’hôpital central de Yaoundé intervient dans un contexte où l’opération épervier continue de produire ses effets sur l’écosystème des entreprises publiques camerounaises. Son passage à la tête du Matgenie restera marqué par les accusations de détournements qui ont conduit à sa chute.
Les autorités n’ont pas encore communiqué sur les circonstances précises de ce décès, laissant planer des interrogations sur les conditions de détention et de soins des détenus de l’opération épervier.
Cette disparition marque-t-elle un tournant dans le traitement judiciaire des affaires de l’opération épervier au Cameroun ?