Deux présumés trafiquants d’ossements humains ont été interpellés mercredi sur l’axe Douala-Édéa par la brigade territoriale de gendarmerie de Ngogbong. Cette arrestation spectaculaire révèle l’ampleur inquiétante d’un commerce macabre qui gangrène certaines régions du Cameroun, soulevant des questions cruciales sur la sécurité et les pratiques occultes. Les détails de cette affaire glaçante défient l’entendement.

Une opération commerciale sordide dévoilée par les forces de l’ordre

Les nommés Hamadou Mana, 42 ans, et Mohammed Dady, 38 ans, méditaient une transaction estimée à 18 millions de FCFA lors de leur interpellation. « Une fois leur exploitation effectuée par l’expertise médicale faite, le médecin a confirmé qu’il s’agit bel et bien des ossements humains de trois personnes », a déclaré le commandant de la brigade territoriale de Ngogbong.

Cette découverte macabre fait suite à un guet-apens soigneusement orchestré par les éléments de la brigade, qui surveillaient les activités suspectes de ce réseau depuis plusieurs semaines.

Un réseau criminel aux ramifications inquiétantes

L’enquête révèle que les suspects avaient établi des contacts avec un certain Abou Aziz, actuellement en fuite et résidant à Eséka. « Les 18 millions de F auraient constitué une première opération commerciale, avec une revente nettement plus lucrative », précisent les sources sécuritaires.

Guy Rostard Manga, l’intermédiaire présumé, aurait orchestré cette vente d’ossements humains destinés à des fins rituelles. Les investigations se poursuivent pour démanteler l’ensemble de ce réseau criminel.

Cette affaire souligne l’importance cruciale du renforcement des patrouilles sécuritaires dans la région. Pour plus d’informations sur la lutte contre la criminalité au Cameroun, consultez 237online.com

Quelles mesures préventives les autorités devraient-elles adopter pour éradiquer définitivement ce type de trafic ?