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Plus de 12 000 candidats camerounais affrontent depuis le 10 juin les épreuves du Brevet de Technicien Supérieur dans un contexte marqué par des dysfonctionnements majeurs. Cette session d’examens, qui devait s’achever le 14 juin, expose les failles criantes du système éducatif supérieur national.
L’Institut Supérieur de Technologie Appliquée et de Gestion (ISTAG) concentre à lui seul 565 candidats répartis dans plusieurs filières stratégiques. « Nous avons enregistré des retards considérables dans la distribution des sujets », confie un responsable pédagogique sous anonymat.
Surveillance renforcée mais incidents multiples
Les autorités académiques ont déployé un dispositif sécuritaire sans précédent avec interdiction totale des téléphones portables. Trois surveillants minimum par salle d’examen supervisent chaque épreuve, une mesure inédite depuis la création de ces examens.
Cependant, plusieurs centres signalent des « perturbations logistiques » qui ont contraint certains candidats à patienter plus de deux heures avant le début effectif des épreuves. À l’ISTAG, les spécialités Ressources Humaines et Maintenance des Appareils Biomédicaux concentrent le plus d’inscrits.
Une génération d’étudiants sous pression
Cette promotion 2025 du BTS représente un enjeu crucial pour l’insertion professionnelle des jeunes Camerounais. Les résultats, attendus avant fin juillet, détermineront l’accès direct au marché de l’emploi pour des milliers de candidats.
« Ces examens constituent notre seule chance de décrocher un emploi stable », témoigne Janelle, candidate en Gestion des Ressources Humaines. Une réalité qui reflète les défis économiques auxquels fait face la jeunesse camerounaise.
Cette situation soulève-t-elle des questions sur la préparation de nos institutions d’enseignement supérieur ?