Bruno Bidjang démoli dans une lettre ouverte – Fayçal Hamadou Demaissala pulvérise le journaliste avec des statistiques explosives : 3,24 millions d’enfants non scolarisés dans le Septentrion et un indice de développement humain de 0,289 égalant la Somalie. Fayçal Hamadou Demaissala interpelle brutalement Bidjang avec des statistiques alarmantes : indice de développement humain de 0,289 dans l’Extrême-Nord, comparable à la Somalie, et 70% de la population sous le seuil de pauvreté. Cette riposte révèle l’ampleur des défis socio-économiques camerounais.

Quelles révélations explosives cette lettre ouverte dévoile-t-elle sur la réalité du terrain camerounais ?

Lettre ouverte Bruno Bidjang : défense Tchiroma

La sortie de Fayçal Hamadou Demaissala contre Bruno Bidjang marque un tournant dans la polémique autour d’Issa Tchiroma Bakary. L’auteur dénonce la «rhétorique de cour» du journaliste qui a qualifié l’ancien ministre de «parasite» pour son revirement politique.

«Les ruptures courageuses font l’histoire, les fidélités aveugles l’enterrent», cite la lettre en référence à Thomas Sankara. Cette défense repositionne la volte-face de Tchiroma comme une prise de conscience salutaire plutôt qu’une trahison.

La lettre rappelle opportunément les propos du Président Paul Biya : «Ceux qui sont de l’opposition ne sont ni des parias, ni des ennemis. Je les considère, s’ils sont responsables, comme des acteurs à part entière de la vie nationale.»

Cette citation présidentielle légitime constitutionnellement les changements d’alliance politique et disqualifie les attaques personnelles. Demaissala souligne que Garga Haman Adji et Maurice Kamto ont également quitté le gouvernement «avec dignité».

L’argumentaire développé transforme la controverse Bidjang-Tchiroma en débat de fond sur l’évolution démocratique camerounaise.

Septentrion Cameroun : statistiques alarmantes révélées

La lettre ouverte expose des chiffres dramatiques sur le développement du Grand Nord camerounais qui interpellent directement Bruno Bidjang. L’invitation solennelle à parcourir Ngaoundéré-Garoua, Maroua-Kousséri, puis Magada-Yagoua révèle une réalité sociale préoccupante.

Les statistiques dévoilées défient l’entendement : 3,24 millions d’enfants non scolarisés dans le Septentrion, soit une crise éducationnelle majeure. L’indice de développement humain de 0,289 dans l’Extrême-Nord égale celui de la Somalie, plaçant cette région parmi les plus défavorisées au monde.

«Vous y verrez des familles victimes des inondations vivre sous des tentes précaires, dans l’indignité totale», lance Demaissala à Bidjang. Ces conditions dramatiques touchent 70% de la population vivant sous le seuil de pauvreté.

La lettre dénonce l’absence d’infrastructures sanitaires avec des femmes mourant en couches «faute de centre de santé à moins de 40 kilomètres». L’accès à l’eau reste problématique dans de nombreux villages.

Cette cartographie sociale du Septentrion contraste violemment avec les discours officiels sur les «avancées» gouvernementales. Les chiffres révélés questionnent l’efficacité des politiques publiques dans cette région stratégique.

Demaissala conclut par une mise en garde : «une grogne profonde, trop longtemps contenue, ne peut être indéfiniment étouffée par des intimidations».

Cette polémique Bidjang-Tchiroma peut-elle catalyser un véritable débat national sur les inégalités territoriales camerounaises ?