Yaoundé, 26 juin 2025 – Bruno Bidjang déclenche une onde de choc en fustigeant la candidature présidentielle d’Issa Tchiroma. Dans un éditorial cinglant sur 237online, le journaliste qualifie l’ex-ministre de « parasite du régime » après « 20 ans de loyauté ». Alors que 68% des Camerounais jugent les reconversions tardives suspectes, cette guerre médiatique révèle-t-elle une fracture politique majeure ? Plongée dans un duel explosif qui secoue Yaoundé.

Opportunisme ou Véritable rupture ?

L’éditorial incendiaire de Bruno Bidjang pulvérise l’image d’Issa Tchiroma: « Vous avez été le rouage zélé d’un système que vous dénoncez aujourd’hui », accuse-t-il, rappelant les « justifications grotesques » de l’ex-ministre durant son mandat.

Tchiroma, dans sa lettre « Le Peuple au Pouvoir », appelle à une « transition républicaine ». Mais Bidjang contre : « Votre revirement n’est pas une rupture, c’est un réflexe de survie ». Le journaliste souligne son silence durant la crise anglophone : « Où étiez-vous quand les régions saignaient ? ».

La polémique rebondit sur la sécurité. Alors que Tchiroma promet « une armée professionnelle » après le drame de Mathis, Bidjang rétorque : « Vous avez dirigé 3 ministères clés sans résoudre Boko Haram ». Un argument qui trouve écho chez les habitants de l’Extrême-Nord, où 72% des infrastructures scolaires sont fermées.

Économiquement, le Fonds Jeunesse 120 milliards FCFA de Tchiroma séduit. Pourtant, Bidjang ironise : « Après 20 ans à servir le système, vos promesses sont-elles crédibles ? ». La question divise l’opinion.

Alors que Tchiroma tente d’incarner le renouveau, la charge de Bidjang expose les contradictions d’une génération politique.

À votre avis : ce conflit marque-t-il la fin d’une ère ou un calcul électoral ?