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Bello Bouba Maïgari bouleverse l’échiquier politique camerounais en préparant sa candidature à la présidentielle 2025 contre Paul Biya, son allié historique. Le président de l’UNDP a convoqué un Comité central extraordinaire le 28 juin 2024, créant un séisme dans le septentrion où la population rejette massivement l’alliance avec Yaoundé. Cette rupture annoncée avec le RDPC révèle la fracture profonde entre les élites nordistes et le pouvoir central.
La révolte du Grand Nord contre l’alliance UNDP-RDPC
La colère gronde dans le septentrion camerounais où l’UNDP de Bello Bouba Maïgari fait face à une contestation inédite de sa base militante. Malgré 42 ans d’alliance avec le RDPC, le parti ne dispose que d’un secrétariat d’État et du ministère secondaire du Tourisme.
«Si Bello Bouba reste allié de Paul Biya cette année, nous n’allons plus le soutenir», déclarait Célestin Yandal, maire UNDP de Touboro, exprimant la frustration d’une jeunesse nordiste déçue.
Selon nos sources, Bello Bouba Maïgari aurait définitivement tranché : il sera candidat à la présidentielle 2025. «Il sait que le moment est venu, et son âge joue en sa faveur. Il peut enfin décider librement, sans calcul de carrière», confie un proche du leader de 81 ans.
Cette candidature annoncée intervient alors que le Grand Nord souffre cruellement du manque d’infrastructures de base : eau potable, électricité et perspectives économiques restent des défis majeurs non résolus par l’alliance historique.
Issa Tchiroma Bakary hésite entre rupture et fidélité
Issa Tchiroma Bakary, ministre de l’Emploi et président du FSNC, navigue prudemment dans cette recomposition politique. Lors de ses rassemblements à Garoua et Maroua, il a évité de mentionner Paul Biya, rompant avec ses soutiens explicites de 2011 et 2018.
«Le président national ne doit pas imposer sa volonté au peuple, il doit s’y soumettre», a-t-il lancé en fulfuldé devant plus de 50 000 personnes à Maroua.
Une source parisienne révèle qu’il aurait confié : «Si Biya se présente en 2025, je ne le soutiendrai pas.» Cependant, sa position reste ambiguë. «Plutôt que d’attendre la guillotine, il préfère aller au combat», analyse un proche.
La stratégie de Tchiroma dépendra largement de la décision finale de Bello Bouba le 28 juin. Une candidature confirmée de ce dernier pourrait pousser l’actuel ministre à rester dans l’alliance RDPC pour préserver ses réseaux étatiques.
Cette défection annoncée des alliés historiques du Nord marque-t-elle la fin de l’hégémonie politique de Paul Biya sur le septentrion camerounais ?