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Révélations exclusives sur la bataille politique qui secoue le Grand Nord camerounais. La candidature surprise de Bello Bouba Maïgari de l’UNDP face à Issa Tchiroma Bakary du FSNC redessine les enjeux électoraux de 2025. Deux anciens alliés devenus rivaux s’affrontent dans une stratégie orchestrée par le pouvoir central pour contrôler l’électorat septentrional.
Plan secret de Yaoundé : diviser pour mieux régner au Nord
Cette double candidature n’est pas le fruit du hasard. Selon des sources proches du Cabinet civil de la Présidence, Bello Bouba serait en mission commandée pour neutraliser l’influence de Tchiroma et fragmenter l’électorat du Grand Nord.
«Le premier Premier ministre de Paul Biya joue un rôle de paravent électoral loyal», confie un responsable politique sous anonymat. Cette manœuvre vise à contenir la contestation croissante dans une région où la grogne sociale monte en puissance.
L’analyse révèle que ni Bello Bouba ni Tchiroma ne correspondent au profil d’opposants radicaux. L’un reste trop loyal au régime, l’autre apparaît politiquement instable pour incarner une véritable alternative.
Nouvelle génération : l’insoumission nordiste prend forme
Au-delà de cette rivalité téléguidée, une radicalisation souterraine émerge dans le Grand Nord. Des figures comme Guibai Gatama militent ouvertement pour le retour du septentrion au pouvoir suprême, évoquant « 10 millions de Nordistes » comme force électorale décisive.
Aboubakar Ousmane Mey incarne cette nouvelle contestation intellectuelle, défendant l’héritage d’Ahmadou Ahidjo tout en critiquant la marginalisation du Nord. Abdouramane Ahmadou Baba, créateur de la plateforme VAR (Vérificateurs actifs des résultats électoraux), structure la résistance civile chez les jeunes.
Trois évêques catholiques du Nord ont récemment pris position contre la réélection de Paul Biya, signal fort d’un changement d’attitude des élites traditionnelles.
Le régime mise sur cette stratégie d’encerclement : neutraliser les candidatures du Sud (Kamto, Cabral Libii), simuler la dynamique du Nord, et s’assurer la victoire en verrouillant toutes les issues électorales.
Pour Biya, le véritable risque n’est ni Tchiroma ni Bello Bouba, mais l’émergence d’une parole septentrionale libre et indépendante du système.
Quelle sera l’issue de cette bataille du Grand Nord selon vous ?