Ali Bachir tente de rassurer malgré les échecs politiques retentissants. L’honorable député et membre titulaire du Comité Central du RDPC vient de déclarer que l’Adamaoua est le « bastion imprenable du RDPC », une affirmation surprenante dans un contexte où la région traverse une crise politique majeure. Cette déclaration intervient alors que les défections se multiplient au sein du parti au pouvoir et que l’influence d’Ali Bachir est sérieusement remise en question.

Ali Bachir RDPC : Optimisme face aux défis politiques

L’homme politique affiche une confiance qui surprend les observateurs. « Nous sommes impatients de démontrer aux yeux du monde que l’Adamaoua est le Bastion imprenable du RDPC… nous comptons être numéro 1 à la prochaine élection présidentielle », a déclaré Ali Bachir avec assurance.

Cette déclaration contraste singulièrement avec la réalité politique actuelle de la région. « Depuis quelques semaines, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est confronté à une série de défections alors que l’élection présidentielle se profile à l’horizon », rappelle le contexte politique tendu.

L’optimisme d’Ali Bachir semble ignorer les défis majeurs auxquels fait face le parti au pouvoir dans cette région stratégique du grand Nord Cameroun.

Adamaoua Politique : Réalités contradictoires révélées

La situation politique dans l’Adamaoua révèle des failles importantes dans la stratégie du RDPC. Les observateurs politiques pointent du doigt l’incapacité des barons locaux du parti à maintenir l’unité et à barrer la route aux formations de l’opposition comme le MRC.

Cette région, traditionnellement considérée comme acquise au RDPC, connaît des bouleversements significatifs. Les maladresses politiques ont permis l’émergence de voix dissidentes, notamment avec le départ de deux ministres du Grand Nord qui ont pris leurs distances avec Paul Biya.

L’influence politique d’Ali Bachir, malgré son statut de membre titulaire du Comité Central, semble insuffisante pour contrer cette dynamique. Les défections récentes témoignent d’une érosion de l’autorité traditionnelle du parti dans cette région stratégique.

La multiplication des candidatures alternatives et l’émergence de nouvelles forces politiques remettent en question la capacité du RDPC à maintenir son hégémonie dans l’Adamaoua.

Les déclarations optimistes d’Ali Bachir suffiront-elles à inverser la tendance politique défavorable au RDPC dans l’Adamaoua ?