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Financement historique ! 15 milliards riz Cameroun financement décrochés grâce à l’accord signé le 17 juin à Vienne entre le ministre de l’Économie Alamine Ousmane Mey et le Fonds OPEP. Ce prêt de 25 millions USD vise l’autosuffisance alimentaire avec +10% de production nationale et 253 000 emplois à créer. Le Projet de développement de la chaîne de valeur du riz (PDCVR) promet de transformer 650 km de routes agricoles et révolutionner cette filière stratégique.
Cette injection massive de capitaux intervient dans un contexte où le riz représente la deuxième céréale la plus consommée au Cameroun après le maïs, avec seulement 100 000 tonnes de production nationale actuelle.
L’accord de Vienne marque une étape décisive pour réduire la dépendance aux importations rizicoles et dynamiser l’économie rurale camerounaise.
PDCVR : 650 km routes et 253 000 emplois visés
Le Projet de développement de la chaîne de valeur du riz (PDCVR) déploie une stratégie ambitieuse de transformation structurelle du secteur.
L’objectif prioritaire consiste à « augmenter la productivité en vue d’assurer l’autosuffisance alimentaire« , selon les termes officiels du ministère de l’Économie. Cette ambition se traduit par des cibles chiffrées précises.
Le rendement à l’hectare passera de 4,5 tonnes actuellement à 6 tonnes, représentant une progression de 33% de la productivité rizicole nationale.
La construction et réhabilitation de 650 kilomètres de routes d’accès constituera l’épine dorsale infrastructurelle de ce projet d’envergure. Ces axes routiers désenclaveront les bassins de production traditionnellement isolés.
Le volet emploi prévoit la création de 253 000 postes de travail directs et indirects, impactant significativement l’économie rurale camerounaise.
Cette dynamique s’accompagne du « renforcement des capacités de production des riziculteurs » grâce à la modernisation des techniques agricoles et l’amélioration de l’accès aux intrants.
Financement multilatéral : OPEP et Banque islamique
L’architecture financière du PDCVR repose sur un partenariat multilatéral stratégique associant plusieurs bailleurs de fonds internationaux.
Le Fonds OPEP pour le développement international apporte 25 millions USD (environ 15 milliards FCFA) dans le cadre de l’accord signé à Vienne. Cette contribution majeure témoigne de la confiance accordée au projet camerounais.
Parallèlement, la Banque islamique de développement complète ce financement avec une enveloppe de 53 millions FCFA, portant le montant total mobilisé à des niveaux significatifs.
« L’appui du Fonds de l’Opep vient compléter les financements déjà mis à disposition par d’autres bailleurs« , précise le communiqué officiel du Minepat.
Cette diversification des sources de financement garantit la viabilité et la pérennité du projet sur le long terme.
Le ministre Alamine Ousmane Mey a souligné l’importance de cette coopération Sud-Sud pour « faciliter l’accès aux services sociaux de base (eau, assainissement, éducation et santé) pour améliorer les conditions de vie des populations bénéficiaires« .
L’impact du PDCVR dépasse largement le secteur agricole pour englober le développement socio-économique des régions rurales concernées.
La modernisation des infrastructures de transport et d’irrigation constitue un effet multiplicateur pour l’ensemble de l’économie locale.
Cette stratégie d’investissement s’inscrit dans la politique gouvernementale de substitution aux importations et de promotion des filières agricoles prioritaires.
L’objectif d’augmentation de 10% de la production nationale de riz répond aux besoins croissants de consommation intérieure.
Le désenclavement des bassins de production facilitera l’acheminement des récoltes vers les centres urbains de consommation.
Ce financement de 15 milliards FCFA va-t-il transformer durablement la filière riz camerounaise ?