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Il s’appelle Newsom, Gavin Newsom. Il est gouverneur de la Californie de son état. Lui collait jusqu’à présent aux guêtres sa gestion catastrophique des incendies qui ont ravagé courant janvier l’Etat le plus riche et le plus peuplé de l’Union.
Los Angeles : l’incurie du pouvoir démocrate californien face au désastre
Sont venues les émeutes contre la politique migratoire de Donald Trump. Du pain béni pour notre homme qui s’est refait une étonnante santé politique auprès de son électorat en endossant le costume d’opposant n°1 au président Donald Trump. Newsom multiplie les déclarations tonitruantes à l’encontre de ce dernier. Florilège :
«Trump a préféré le spectacle à la sécurité publique. Il a fédéralisé 2 000 membres supplémentaires de la Garde nationale de Californie et a déployé plus de 700 Marines. Ce sont des hommes et des femmes entraînés pour combattre à l’étranger, pas pour maintenir l’ordre public. Nous honorons leur service, nous honorons leur courage, mais nous ne voulons pas que nos rues soient militarisées par nos propres forces armées, ni à Los Angeles, ni en Californie, ni nulle part ailleurs».
«Trump est en train d’organiser des rafles dans tout Los Angeles, bien au-delà de son intention déclarée de s’en prendre uniquement aux criminels violents et dangereux. Ses agents arrêtent des cuisiniers, des jardiniers, des journaliers et des couturières. Ce n’est que de la faiblesse, de la faiblesse déguisée en force. Le gouvernement de Donald Trump n’est pas en train de protéger nos communautés : il traumatise nos communautés, et cela semble être son objectif»
«Samedi matin, des agents fédéraux ont surgi d’un fourgon banalisé sur le parking d’un magasin Home Depot pour arrêter des gens, ciblant délibérément une banlieue à forte population latino-américaine. Une scène similaire s’est déroulée dans une entreprise de confection du centre-ville. Au cours d’autres opérations, une citoyenne américaine enceinte de neuf mois a été arrêtée, une fillette de quatre ans a été séparée de sa famille, des amis ont littéralement disparu. En réaction, les habitants de Los Angeles sont descendus la rue pour exercer leur droit constitutionnel à la liberté d’expression et de réunion afin de protester contre les actions de leur gouvernement».
Newsom a cependant dû changer de ton à l’adresse des émeutiers pour ne pas paraître les cautionner. Tranchant avec la retenue habituelle des élus démocrates envers la racaille, Gavin Newsom a mis en garde les casseurs. «Si vous incitez à la violence ou vous livrez à des destructions, vous devrez rendre des comptes. Ce type de comportement criminel ne sera pas toléré, point final. Déjà, plus de 220 personnes ont été arrêtées, et seront poursuivies avec toute la rigueur de la loi».
En attaquant en justice la décision de Trump, Newsom devient le premier gouverneur à défier ouvertement le président depuis le début de son mandat. «Nous avons demandé une décision de justice d’urgence pour empêcher l’armée américaine de mener des opérations de maintien de l’ordre à Los Angeles. Si certains d’entre nous peuvent être arrêtés dans la rue sans mandat d’arrêt, sur la base de simples soupçons ou de la couleur de leur peau, alors aucun d’entre nous n’est en sécurité. Les régimes autoritaires commencent par s’en prendre aux personnes les moins à même de se défendre, mais ils ne s’arrêtent pas là. Trump et ses fidèles prospèrent grâce à la division, car elle leur permet d’accumuler plus de pouvoir et d’exercer encore plus de contrôle».
Newson, qui vise la prochaine présidentielle dans quatre ans – il devrait en principe trouver en face de lui côté républicain le gouverneur de Floride, Ron DeSantis -, s’adresse à tous les Américains, au-delà de la Californie :
«Il ne s’agit pas seulement des manifestations à Los Angeles. Lorsque Donald Trump a demandé les pleins pouvoirs pour réquisitionner la Garde nationale, il a fait en sorte que cet ordre s’applique à tous les États de ce pays. Cela nous concerne tous. Cela vous concerne. La Californie est peut-être la première, mais cela ne s’arrêtera clairement pas là. D’autres États suivront. La démocratie est la prochaine sur la liste. Le Congrès est introuvable. Le président de la Chambre des Représentants Mike Johnson a complètement abdiqué ses responsabilités. L’État de droit cède de plus en plus la place à la loi de Donald. Il est temps pour nous tous de nous dresser. Je sais que beaucoup d’entre vous ressentent une profonde anxiété, du stress et de la peur, mais je veux que vous sachiez que vous êtes l’antidote à cette peur et à cette anxiété. Ce que Donald Trump veut le plus, c’est votre soumission, et votre silence pour être ses complices. Ne cédez pas!»
Si ce n’est pas une déclaration de guerre, ça y ressemble furieusement.
Le gouverneur a demandé une ordonnance de restriction temporaire d’urgence pour empêcher le Département de la Défense et le président Donald Trump de fédéraliser la Garde nationale de Californie et de déployer des Marines américains à Los Angeles, à la suite de violents affrontements entre les agents des services d’immigration et les manifestants.
« Il n’y a ni invasion ni rébellion à Los Angeles », peut-on lire dans le dossier de M. Newsom. « Il y a des troubles civils qui ne diffèrent pas des épisodes qui se produisent régulièrement dans les communautés à travers le pays, et qui peuvent être contenus par la collaboration des autorités étatiques et locales. Et rien n’empêche le Président de faire appliquer la loi en recourant aux mécanismes civils ordinaires à la disposition des agents fédéraux. »
Le dossier judiciaire accuse l’administration Trump d’avoir outrepassé son autorité légale en déployant des troupes sans le consentement de l’État, ce qui, selon l’équipe juridique de M. Newsom, est explicitement requis par la loi. Le dossier affirme également que ces déploiements portent atteinte à la souveraineté de la Californie, la privent de ressources vitales et aggravent les troubles civils.
La demande d’ordonnance restrictive de M. Newsom fait partie d’un procès plus large déposé le 9 juin contre la décision de M. Trump de fédéraliser les troupes de la Garde nationale au cours du week-end en réponse aux émeutes dans le comté de Los Angeles en opposition aux opérations de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE : Service de l’immigration et des douanes).
« M. Newsom se préoccupe davantage de sauver la face que de protéger les forces de l’ordre et de traduire les criminels en justice », a déclaré Anna Kelly, attachée de presse adjointe de la Maison-Blanche. « Comme l’a dit le président, M. Newsom devrait le remercier d’avoir rétabli l’ordre public. »
Les Marines déployés à Los Angeles sous les ordres de M. Trump n’ont pas reçu pour instruction de répondre aux manifestations contre l’immigration et sont actuellement affectés uniquement à la protection du personnel et des biens fédéraux, a indiqué mardi le commandant du Corps des Marines.
Le général des Marines Eric Smith a affirmé aux législateurs, lors d’une audition budgétaire mardi, que le bataillon déployé n’avait été affecté à aucune manifestation. Bien que formés au contrôle des foules, les Marines ne disposent pas du pouvoir d’arrestation et sont présents uniquement pour protéger le personnel et les biens fédéraux, a-t-il précisé.
Entre-temps, Donald Trump a évoqué la possibilité d’invoquer l’« Insurrection Act », une loi fédérale qui permet au président de déployer des troupes en service actif aux États-Unis pour réprimer les troubles ou faire respecter la loi fédérale dans des circonstances limitées.
Émeutes à Los Angeles : Trump menace de déclencher l’Insurrection Act !
Le président a ajouté : « Si nous n’intervenons pas, Los Angeles brûlerait aujourd’hui comme elle brûlait il y a quelques mois. »
Henri Dubost