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«C’est le rendez-vous d’une vie» : Le Figaro a pris le train pour Munich avec les supporters du PSG

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Avant la finale entre le PSG et l’Inter Milan, certains supporters parisiens ont pris le train pour rallier la Bavière. Reportage.

Envoyé spécial à Munich

Samedi matin. L’horloge de la Gare de l’Est indique 6h30. Une agitation inhabituelle saute aux yeux. Impossible de passer à côté des maillots et des écharpes du Paris SG. Des jeunes, des plus âgés, des couples ou bandes de copains - les traits tirés par une courte nuit et un réveil aux aurores - beaucoup de supporters sont présents tôt sur le quai des TGV en direction de Munich.

«C’est le match d’une vie, j’attends ce rendez-vous depuis plus de 40 ans», souffle Nicolas, 62 ans, supporter de la première heure et abonné au Parc des Princes. Au moment de monter dans le train, les fans parisiens se mélangent aux touristes de passage dans la capitale ou aux citoyens allemands de retour dans leur pays, accompagnés par la foule des grands jours pour une soirée très attendue à Munich samedi soir (21h).

Dans le train, plus un siège de disponible. Au programme, lecture de la presse, sieste, ou visionnage de films avant d’arriver en pleine forme en Bavière. Entre euphorie et excitation. Même l’annonce d’un retard de quinze minutes et d’une éventuelle correspondance manquée entre Mannheim et Munich n’altère pas les ardeurs parisiennes. «Les trains allemands nous font presque regretter la SNCF», plaisante un supporter avec un maillot Vitinha sur le dos. «On l’a dans le c…., allez allez, on l’a dans c, allez allez», entonne un autre, qui ne perd pas sa bonne humeur malgré le petit retard. Dans la gare, les chants parisiens se font entendre, avec une belle ambiance des grands jours. Finalement, le retard sera comblé et le train pour Munich est pris en temps et en heure. Fausse alerte. Le périple se poursuit.

Dans le train pour Munich, quelques bières sont commandées, les sandwichs sont dévorés dans une journée qui s’annonce très longue. Avant une possible nuit de joie et d’ivresse. Ou de tristesse. Certains supporters refont le match et évoquent leur souvenir commun. Les années avant l’arrivée de QSI, la finale 96 et le but de N’Gotty, les arabesques de Ginola, le but de Diané pour éviter la descente en Ligue 2. Tout y passe. Les souvenirs s’entremêlent. La nostalgie en bandoulière. Et l’excitation de plus en plus prégnante.

«C’était inimaginable de ne pas être là, j’en rêve depuis des semaines»

«On s’est cogné du Apoula Edel, du Choupo-Moting (ancien gardien et attaquant camerounais du PSG) depuis qu’on est abonné, autant vous dire qu’on a le droit de profiter de ce moment», sourit Yann, qui approche la cinquantaine. Au micro, le contrôleur du TGV salue «la belle ambiance» et le «service incroyable» à bord avec des échanges sympas entre le personnel allemand et les supporters parisiens. «C’est la fête et on veut juste profiter, lâche un supporter entre deux bouchées de son sandwich au jambon. J’espère que l’ambiance restera comme ça et qu’on ne parlera que de foot et de fête.»

Nouvelle alerte de retard en gare d’Augsburg, alors que Munich approche. 10 minutes, puis vingt, puis trente… Certains supporters regardent déjà les taxis si la situation se prolonge. D’autres chambrent le rival de toujours. «C’est un coup des Marseillais, sabotage!» Le wagon s’esclaffe. Avant d’être rassuré, le train repart. Plus qu’une heure pour débarquer en Bavière.

Un peu plus loin dans le wagon, deux potes discutent autour d’un café - pendant que d’autres débutent la consommation de Gin Tonic - dans le wagon bar et devisent déjà sur le match du soir. Les noms de Dembélé, Barcola ou Mendes reviennent avec insistance. Chacun convoque ses souvenirs. Et rêve en grand. «C’était inimaginable de ne pas être là pour ce rendez-vous historique, plante Thomas, la quarantaine. Ce sont des souvenirs pour la vie. On a déjà envie d’être à ce soir. J’en rêve depuis des semaines.»

Le train arrive (enfin) à destination et le périple s’achève après plus de huit heures de trajet. L’horloge indique près de 15 heures. Munich est là, le soleil radieux avec une température qui frôle les 30 degrés. Les troupes ne sont pas entamées, bien au contraire. Prêtes à se casser la voix et encourager la bande de Luis Enrique .Plus que quelques heures à attendre. Avant que la magie opère.

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