NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
« C’est un mélange de colère, de tristesse et d’incompréhension », confie Mohammad Tajdolati. Le journaliste iranien installé à Toronto suit avec fébrilité les nouvelles de son pays d’origine, frappé par les bombes. Comme bien des membres de la diaspora iranienne, il s’inquiète de ses proches, directement touchés par les tensions entre l’Iran et Israël.
Vous pouvez imaginer qu’en ce moment il y a à la fois des préoccupations personnelles et professionnelles pour un journaliste qui suit l’actualité au quotidien, explique celui qui est aussi sociologue.
Au-delà de son rôle d’observateur, il est personnellement concerné : sa sœur et sa nièce vivent toujours à Téhéran. Leurs dernières nouvelles remontent à mardi matin. Elles lui ont assuré être en sécurité, malgré les récents bombardements.
Plus de 200 Iraniens ont été tués et près d’un millier d’autres blessés depuis vendredi dernier.
On ne peut pas imaginer à quel point on peut être touché quand cette situation de guerre s’approche de vous personnellement. C’est le sentiment que j'ai depuis cinq jours exactement avec le bombardement constant sur Téhéran, sur l’Iran, révèle-t-il.
Au fur et à mesure que la situation s’aggrave, ce sentiment d’inquiétude s’intensifie.
Toronto compte la plus importante diaspora iranienne au pays. Dans le quartier de North York, les enseignes en farsi dominent les rues. C’est triste de voir des civils souffrir à cause du conflit entre deux nations, se désole le propriétaire de l’épicerie Khorak, Sam Fayaz.
D’autres, comme Elli Mohammadi, tentent d’envoyer de l’argent à leurs proches en Iran. Je pleure depuis des jours, je me sens impuissante, confie-t-elle, les larmes aux yeux.
C’est terrible. Les Iraniens veulent simplement être en sécurité, ajoute Shah Mahmoud, inquiète pour ses parents coincés à Téhéran.
Réveillé par les bombes
Panid Borhanjoo a réussi à quitter l’Iran in extremis. Ce médecin, aujourd’hui installé à Hamilton, visitait sa famille quand les bombardements ont commencé. J’ai été réveillé par une explosion, j'ai regardé par la fenêtre et probablement à environ 600, 700 m de moi, j’ai vu du feu et de la fumée s’échapper d’un bâtiment, se remémore-t-il.
Le médecin a vu avec consternation les vols être annulés pour sortir du pays. Il a rejoint en voiture la frontière de la Turquie. Quand je conduisais vers la frontière, je pouvais voir les drones au-dessus de ma tête et les missiles balistiques tirés depuis l'Iran, se souvient-il.
Le Canadien d’adoption demeure préoccupé par le sort de ses proches restés en Iran. Ma mère m’a dit : ''Si c'est la dernière fois que je te vois, je t'aime''. C'est quelque chose que je n'oublierai jamais.