NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Par Le Figaro avec AFP
Le 3 juillet 2025 à 19h32
Le premier ministre a choisi le lendemain de la Fête nationale pour dévoiler les grandes mesures visant à revenir à «un certain équilibre des finances publiques» en quatre ans.
Passer la publicité Passer la publicitéFrançois Bayrou a annoncé jeudi sur BFMTV qu’il présenterait son plan de redressement des finances publiques et ses orientations budgétaires le mardi 15 juillet.
Le Premier ministre a promis de tenir les «engagements» pris pour le budget de cette année, «en abandonnant des crédits en cours d’année» et «en fermant les robinets quand il le faut». Et il s’est engagé à présenter, dans un plan sur quatre ans, les moyens «pour revenir (...) à un certain équilibre des finances publiques» afin qu’on «touche le point où la dette n’augmente plus». «On peut y arriver en 2029», a-t-il assuré.
«Il n’y a qu’une option, c’est affronter courageusement, sans se laisser détourner du but, la situation telle qu’elle est. Et de proposer un chemin sur plusieurs années. Je pense à quatre ans pour revenir, non pas à l’équilibre des finances publiques qu’on a abandonné depuis 1974, mais à un certain équilibre des finances publiques», a-t-il affirmé. «Quel est le but qu’il faut atteindre? C’est qu’on touche le point où la dette n’augmente plus», a-t-il ajouté.
«Tous les Français» mis à contribution
François Bayrou ne compte «déflorer aucune des mesures» d’ici le 15 juillet mais «il n’y a aucun moyen interdit». «Nous avons besoin de remettre nos comptes en ordre sur une trajectoire de plusieurs années, avec des orientations qui seront clairement expliquées, et en même temps, nous avons besoin de soutenir la production du pays», a-t-il ajouté.
François Bayrou avait dit à la mi-juin que son plan d’économies pluriannuel, qui sera présenté après le 14 juillet et «va demander un effort à tous les Français», serait «global» et hiérarchisé. Pour combler le lourd déficit du pays, le gouvernement entend économiser 40 milliards d’euros dans le projet de budget pour 2026. Le Premier ministre pourrait à cette occasion lancer un appel à propositions pour certaines de ces économies.
La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, s’est dite mercredi favorable à «une pause» sur certaines dépenses publiques, excluant par ailleurs une hausse d’impôts «indifférenciée», alors que des parlementaires défendent l’idée d’une «année blanche» budgétaire, qui consisterait à geler pour un an retraites, prestations sociales ou barème de l’impôt sur le revenu en ne les indexant pas sur l’inflation.