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France 09/07/2025 05:45 Actualisé le 09/07/2025 06:42
Le ministre de l’Intérieur a déploré mardi soir « 110 personnes légèrement blessées » et au moins 400 personnes évacuées.
Bruno Retailleau a prévenu ce mardi 8 juillet que l’incendie à Marseille n’était pas encore « fixé ».
FEUX - « Extrêmement impressionnant ». Alors qu’un violent incendie a atteint les quartiers nord de Marseille, Bruno Retailleau a prévenu ce mardi 8 juillet qu’il n’était pas encore « fixé », lors d’une conférence de presse tardive auprès des marins-pompiers de la cité phocéenne et des pompiers du département. Le ministre de l’Intérieur a également averti que ce feu, déjà dévastateur, était le prélude d’un « été à haut risque ».
« Sur les Bouches du Rhône, on a eu sept départs de feux [mardi], et on est au mois de juillet, c’est très précoce », a encore souligné le locataire de la place Beauvau.
Bruno Retailleau a également fait le point sur les dégâts et les conséquences humaines de ces feux, indiquant que 400 personnes avaient été évacuées, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. « 110 personnes ont été légèrement blessées », a déploré le ministre, précisant qu’aucun mort n’a été recensé par les autorités. Également « 63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées et pratiquement détruites ».
Décrivant un incendie « particulièrement véloce », le ministre a rendu hommage aux 800 pompiers mobilisés et a félicité l’efficacité des « attaques très massives » déployées par les moyens aériens dans ces cas-là.
Deux canadairs supplémentaires « commandés »
Il a souligné que jusqu’à 400 tonnes d’eau avaient été déversées par la dizaine d’aéronefs mobilisés, pour empêcher que les flammes, venues toucher les quartiers nord de Marseille, fassent plus de dégâts.
Le ministre a également appelé au civisme des habitants, rappelant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine. « Ce ne sont pas des évènements qui tombent du ciel, ils sont liés à la négligeance », a-t-il encore martelé.
Et a par ailleurs rappelé que notamment 11 canadairs étaient disponibles dans le pays cet été, avec une capacité supplémentaire de louer d’autres aéronefs ou hélicoptères bombardier d’eau. « On a commandé deux canadairs et je souhaite qu’on puisse en commande deux nouveaux », a-t-il ajouté.
En quelques heures, cet incendie a parcouru 700 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille dans la journée, entraînant la fermeture de l’aéroport d’Aix Marseille Provence, le quatrième de l’Hexagone en nombre de passagers. Une reprise partielle du trafic a eu lieu vers 21 h 30.
Le panache de fumée dégagé a provoqué sur Marseille une concentration en particules fines dix fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud, et s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, selon les images satellites.
« Oiseaux en flammes »
Arrivé à 16 h aux portes des quartiers Nord de la cité phocéenne, l’incendie a poussé la préfecture et les autorités à appeler au confinement les quelque 15 000 habitants du 16e arrondissement, tous prévenus sur leurs téléphones par le sytème FR. alert.
La police a alors aussitôt bouclé le secteur, juste en dessous du centre commercial Grand Littoral. « Ils ne nous laissent pas rentrer », témoignait une habitante bloquée avec son panier de courses.
Dans le quartier de l’Estaque, aux confins nord de la ville, Monique Peter, retraitée de 73 ans, a « déjà eu de gros feux comme ça en 2001, en 2005, en 2006, mais pas aussi rapidement. En l’espace de dix minutes, le feu est sorti des Pennes-Mirabeau, vraiment ça a fait un saut. Quand on était dehors, on a vu des oiseaux s’envoler en flammes ». « On a été obligés de partir parce que les flammes arrivaient dans le jardin et les pompiers sont arrivés quatre heures après, tout simplement. Et depuis, on est là et on n’arrive pas à savoir si notre maison est encore debout », s’est-elle désolée.