Les gains quotidiens les plus importants parmi les valeurs d'élite ont été enregistrés par Umicore et Syensqo. Le groupe métallurgique a gagné 3,92% à un cours de clôture de 8,88 euros, tandis que le titre pharmaceutique s'est raffermi de 2,77% à 65,36 euros.

Parmi les actions de l'indice, les pertes ont été principalement subies par Melexis. Le concepteur de puces a chuté de 3,13 %, à 57,20 euros. Il a annoncé un dividende final de 2,40 euros. Ce dividende s'ajoute à l'acompte sur dividende de 1,30 euro que les actionnaires ont déjà reçu l'année dernière.

L'avis des brokers sur Jensen Group, Aedifica et Syensqo

Jensen Group (+8,35% à 50,60 euros) a été confirmé à "accumuler" chez KBC Securities, avec une cible relevée de 51,5 vers 53,5 euros suite à la publication de résultats solides pour le premier trimestre. L'analyste a relevé ses attentes pour le chiffre d'affaires et le résultat opérationnel pour 2025. Le spécialiste de la blanchisserie industrielle s'est refusé à donner des objectifs précis pour le reste de l'année, mais le niveau élevé du carnet de commandes constitue une assurance contre les incertitudes actuelles.

Aedifica (+1,07% à 65,90 euros) a été relevé de "sous-pondérer" vers "surpondérer" chez Barclays, avec un objectif grimpant de 60 vers 74 euros. L'analyste est enthousiasmé par le retour du groupe immobilier vers une stratégie de croissance, "même si l'issue de la fusion avec Cofinimmo reste encore incertaine". Il estime que la combinaison des deux groupes aura un impact considérable sur les bénéfices, mais également sur "la liquidité et la capitalisation boursière, ce qui pourrait rendre le titre plus attirant pour les investisseurs américains".

Syensqo (+2,77% à 65,36 euros) a subi deux baisses d'objectifs durant les dernières séances suite à la publication de chiffres moroses pour le premier trimestre, de 75 vers 70 euros chez Jefferies ("conserver") et de 82 vers 76 euros chez Berenberg ("conserver"). Chez ce dernier courtier, l'analyste pointe que ses attentes ont été ajustées en raison des mouvements sur le marché des changes, et par une baisse des bénéfices attendus pour la division Speciality Polymers.

Sur le marché général

Biotalys a progressé de 8,77 % pour atteindre 3,35 euros. La société, en collaboration avec la société américaine Agro Fresh Solutions, développe une solution pour protéger les produits alimentaires de la détérioration après la récolte. Actuellement, 14 % des récoltes sont encore perdues à cause de cela.

DEME a gagné 5,14 % pour atteindre 147,20 euros. La construction du parc éolien Empire au large de New York se poursuit finalement. L'entrepreneur maritime y travaille.

Inclusio a progressé de 3,81 % à 16,35 euros. L'investisseur en immobilier social a vu son résultat d'exploitation du premier trimestre passer de 2,9 millions d'euros à 3,5 millions d'euros. La valeur comptable d'une action s'élevait à 30,1 euros à la fin du mois de mars.

VGP a terminé en hausse de 1,46 % à 83,60 euros. L'investisseur immobilier emprunte 76 millions d'euros à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.

Shurgard a augmenté de 0,85 % à 35,40 euros. L'investisseur en entrepôts a levé 500 millions d'euros d'argent frais grâce à l'émission d'une obligation à 10 ans assortie d'un taux d'intérêt de 4 %.

Roularta s'est apprécié de 0,65% à 15,40 euros. L'offre d'achat des actions du groupe d'édition par la société d'investissement familiale Koinon a commencé. Elle propose 15,50 euros par titre.

Sur la deuxième ligne, Avantium a cédé 16,08% après sa forte hausse de lundi suite à l'annonce d'un partenariat avec The Bottle Collective. Le producteur de matières premières pour bouteilles végétales a clôturé à 11,98 euros.

CFE a perdu 3,46% à un cours de clôture de 8,38 euros. Le groupe d'entrepreneurs a vu son chiffre d'affaires du premier trimestre baisser de 9,9 %, à 261,4 millions d'euros. Son carnet de commandes a néanmoins augmenté de 4 % pour atteindre 1,7 milliard d'euros au cours de la période.