Le député Rassemblement national de l'Yonne Julien Odoul était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce lundi. Au micro de Romain Desarbres, il est revenu sur la détention de l'écrivain Boualem Sansal en Algérie, qu'il décrit comme "otage" d'Alger.

Après sept mois d'emprisonnement, la détention de l'écrivain Boualem Sansal continue. Condamné à cinq ans de prison, l'octogénaire franco-algérien n'a pas obtenu la grâce présidentielle ces derniers jours, bien que des centaines d'autres prisonniers l'ont reçue. 

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Invité ce lundi sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, le député du Rassemblement national Julien Odoul appelle désormais à "la fermeté" dans la réponse de l'État français. "Nous avons un régime qui clairement, est dans une francophobie assumée. Donc, il faut serrer la vis", insiste-t-il face à Romain Desarbres, appelant à ne plus délivrer aucun visa "pour ce régime hostile, plus aucun centime. Il faut arrêter de s'excuser (...) et il faut avoir un discours de fermeté. Il faut tordre le bras au régime algérien pour que notre compatriote soit libéré", souligne Julien Odoul. 

Boualem Sansal, "otage" d'Alger

Le député de l'Yonne estime qu'avec de telles mesures, "le gouvernement algérien va revoir sa positon. Mais la principale priorité, c'est évidemment de libérer Boualem Sansal, qui est otage. Oui, c'est un otage en Algérie, (retenu ndlr) dans des conditions épouvantables. Et malheureusement, nous avons des gens qui cautionnent et qui acceptent que l'un de nos compatriotes soit pris en otage par un régime hostile", conclut-il. 

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