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La cour d’appel d’Alger a confirmé, ce mardi 1er juillet, la peine de 5 ans de réclusion pour l’écrivain franco-algérien, Boualem Sansal. Le Premier ministre, François Bayrou, espère toutefois que l'auteur se voie accorder une grâce présidentielle, à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance de l'Algérie, le 5 juillet.
Un scénario malheureusement prévisible. La cour d'appel d'Alger a confirmé, ce mardi 1er juillet, la peine prononcée à l'encontre de l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal : cinq ans de prison ferme. Accusé d' « atteinte à l'unité nationale », « outrage à corps constitué », « pratiques de nature à nuire à l'économie nationale » et « détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays », il avait en outre été condamné, en première instance, le 27 mars dernier, à 500 000 dinars d'amende (3 500 euros). En appel, comme en première instance, le procureur avait requis dix ans de prison et le double de l'amende.
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Arrêté fin novembre à sa descente d'avion, l'auteur est notamment jugé en Algérie pour des déclarations en octobre 2024 au média français d'extrême droite Frontières, où il estimait que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc.
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Le Premier ministre, François Bayrou, a immédiatement réagi au verdict, espérant des « mesures de grâce » présidentielle de la part d'Abdelmadjid Tebboune. De son côté, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, mise sur un « geste humanitaire », notamment à l'occasion des grâces accordées le 5 juillet, à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance de l'Algérie.