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Boualem Sansal absent de la liste des 6800 graciés par l’Algérie pour la fête de l’indépendance

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Emprisonné depuis plus de sept mois, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal ne fait pas partie de la liste des personnes graciées à l’occasion de la fête de l’indépendance de l’Algérie ce 5 juillet. Il reste dans l’attente d’un potentiel geste de clémence individuel de la part du président algérien. 

Dans un communiqué, la présidence algérienne a annoncé vendredi une grâce pour plus de 6000 prisonniers, précisant que seraient exclues de cette mesure les personnes « définitivement condamnées » pour toute une série d’infractions, dont l’atteinte à l’unité territoriale.

Or M. Sansal, 80 ans, a été reconnu coupable d’atteinte à l’unité nationale et condamné à cinq ans de prison, un verdict confirmé mardi en appel.

Un geste de clémence individuel de la part du président demeure possible

Il reste dans l’attente d’un potentiel geste de clémence individuel de la part du président Abdelmadjid Tebboune. Cette grâce pourrait être obtenue pour raison médicale, selon Le Figaro, au moment où le président algérien le décidera.

M. Sansal, atteint d’un cancer de la prostate selon ses proches, avait été condamné en mars en première instance pour avoir notamment déclaré en octobre dernier au média français Frontières que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc, particulièrement les villes d’Oran et Mascara (ouest algérien).

En appel, la présidente du tribunal lui a signifié qu’il avait huit jours pour former un pourvoi en cassation. Interrogé par l’AFP à ce sujet, le nouvel avocat français de l’écrivain, Pierre Cornut-Gentille, avait dit à l’issue de l’audience qu’il allait discuter avec son client de cette éventualité.

Mais d’après Le Figaro, Boualem Sansal, n’ayant pas formé de pourvoi en cassation, laisse sa condamnation devenir définitive — une condition préalable à l’obtention d’une mesure de grâce. Cette décision s’inscrit manifestement dans une stratégie visant à favoriser un dénouement politique.

Ses proches espéraient qu’il soit gracié pour le 5 juillet

Des proches, dont les deux filles de l’écrivain, avaient émis l’espoir qu’il soit gracié pour le 5 juillet, à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.

Le Premier ministre français François Bayrou avait lui aussi dit espérer « des mesures de grâce » présidentielle, en qualifiant sa situation d’« insupportable ».

« Quelle doit être la faiblesse d’un régime pour qu’une simple parole critique vale à un écrivain âgé et malade d’être enfermé comme une menace insurmontable ? À la France d’être enfin forte pour défendre celui qui est plus que jamais l’un des siens… » a affirmé François-Xavier Bellamy sur X.

Pour la fête de l’indépendance, le président algérien a gracié aujourd’hui 6797 condamnés. Sont exclus les crimes de terrorisme, d’homicide, de viol, de traite d’êtres humains – et de liberté de pensée : c’est pour cette dernière et seule raison que Boualem Sansal reste donc en… pic.twitter.com/Y2dQnTwF5Q

— Fx Bellamy (@fxbellamy) July 4, 2025

« La lâcheté du gouvernement n’aura servi à rien. L’humiliation est infinie », a déploré Éric Ciotti sur X, demandant « à suspendre tous les visas pour l’Algérie, à couper toute l’aide au développement et à abroger immédiatement les accords d’Alger ! » « Cette dictature ne comprend que le rapport de force », assène-t-il.

Jeudi, plusieurs médias algériens ont dénoncé d’une même voix ce qu’ils qualifient de « fixation sur Sansal », selon Le Figaro. En une, Le Soir d’Algérie souligne cette disproportion, rappelant que plus de 1 700 ressortissants français sont actuellement incarcérés à l’étranger. « Pourtant, un seul semble susciter l’intérêt du gouvernement français : Boualem Sansal », déplore le quotidien.

Brouille entre Paris et Alger

Boualem Sansal fait l’objet d’une lutte diplomatique entre l’Algérie et la France depuis son arrestation à son arrivée à Alger le 16 novembre dernier.

Cette affaire a envenimé une brouille entre Paris et Alger, née en juillet 2024 de la reconnaissance par la France d’un plan d’autonomie « sous souveraineté marocaine » pour le Sahara occidental, territoire que se disputent depuis 50 ans le Maroc et les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger.

La crise a été marquée par des expulsions de diplomates de part et d’autre et un gel de toutes les coopérations.

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