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L’Elisabeth Borne, dite ministre de l’Éducation nationale, n’a pas choisi la facilité. Elle aurait pu se contenter de quelques mots sur un réseau social comme le fait le Macron (ou comme on le fait pour lui). Ce qui aurait été répercuté par tous les médias officiels. Non, la Borne a tenu à faire plus. Elle s’est rendue sur place.
On ne peut que saluer sa réaction, même si sa mission essentielle est justement de se rendre dans les établissements scolaires où se produisent des meurtres et d’exprimer sa solidarité et ses condoléances aux uns et aux autres. Et, apparemment, elle ne chôme pas. C’est une mission harassante pour elle. On la plaint plus qu’on ne plaint les victimes et leurs familles.
La France est un pays magnifique où les enfants vont à l’école avec un couteau. Dans le temps, on allait à l’école avec des cahiers, des crayons, une ardoise, de la craie, et éventuellement des livres. Les enfants devaient transporter ce barda quotidiennement sur leur dos. Cela faisait mal. Le chemin de la croix. Aujourd’hui, c’est plus simple, un couteau et on s’en sort à merveille. C’est un progrès tranchant avec le passé.
La Borne n’a pas été la seule à réagir. Cet assassinat a bouleversé toute la classe politique, y compris le Macron qui a annoncé à la nation que la nation était en deuil à cause de ce fait divers. Il a aussi annoncé que le gouvernement était mobilisé pour réduire la criminalité dans le pays.
Pour que le gouvernement soit mobilisé, ledit président doit l’être aussi. Mais le soi-disant président s’en fout. Il est occupé par l’Ukraine, le Gaza, le fond des mers et le sexe des anges, dont celui de sa Brigitte. Il s’occupera de la France une fois qu’il aura résolu tous ces problèmes.
On retiendra aussi la magnifique intervention devant l’Assemblée nationale dudit Premier ministre, le Bayrou, qui semblait constipé de la bouche. Ses mots sortaient difficilement. Mais il finit par prononcer le mot « portique ».
L’Assemblée a décidé d’observer une minute de silence en hommage à la surveillante tuée et aux deux pompiers morts dans l’Aisne. À l’Assemblée, on aime bien cumuler le nombre de victimes pour observer une minute de silence pour tous.
Imaginez qu’on observe une minute ou même 10 secondes de silence pour chaque victime, quand est-ce qu’on aurait le temps de travailler ?
On va également mettre en place un service d’accompagnement, une cellule de soutien psychologique, on déposera des fleurs, on organisera une marche blanche, versera des larmettes. Juste avant de partir en vacances.
La France est rodée pour ces services.
Et on criera : « Plus jamais ça ». Avant la prochaine fois. La fois suivante… qui ne tarde jamais.
La victime avait certainement prévu aussi de partir en vacances avec son enfant.
Mais il ne faut jamais rien prévoir en France. Surtout si on est enseignant, policier ou autre.
En France, on meurt facilement. En montant dans le métro, en allant faire ses courses, en allant chercher son enfant, en portant secours à quelqu’un…
Il y a plus de couteaux que d’élèves qui vont à l’école.
La France rime aujourd’hui avec mort au coin de la rue.
Chacun y a droit.
Messin’Issa