Quelques mois après avoir réalisé son introduction en bourse en Suisse, BioVersys signe un accord de recherche et de licence exclusive avec le japonais Shionogi. Un nouveau jalon important pour la biotech bâloise qui évolue dans un domaine délaissé dans l’industrie pharmaceutique: celui de l’antibiorésistance (AMR). Cette collaboration prévoit que l’entreprise née en 2008 reçoive un paiement initial de 5 millions de francs, précise un communiqué paru le 2 juillet. Au total, cet accord pourrait rapporter jusqu’à 479 millions de francs, en paiements d’étapes et en cas d’exercice de l’option de licence.
Ce partenariat doit permettre à BioVersys de soutenir son programme BV500, encore en développement préclinique (avant les essais sur l’humain), qui vise à identifier des traitements contre les mycobactéries non tuberculeuses (NTM). Ces micro-organismes sont présents aussi bien dans le sol et les poussières que dans l’eau. Ils peuvent provoquer des infections pulmonaires, mais aussi de la peau et des ganglions lymphatiques.