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BIENVENUE EN 2035 : VOUS POSSÉDEREZ TOUT ET VOUS SEREZ HEUREUX

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Bienvenue en l’an 2035. Bienvenue dans mon village – ou devrais-je dire, "nos villages". Ici, nous possédons tout. Nous possédons nos maisons. Nous possédons notre gouvernance, nos espaces publics, nos moyens de production et nos infrastructures collectives. Nous possédons nos terres, nos forêts, nos montagnes, nos lacs et nos rivières, ou plutôt, c’est à elles que nous appartenons.

Cela peut paraître difficile à croire de votre point de vue temporel, mais pour nous, l’avènement de ce Nouveau Monde fut le résultat d’une quête acharnée du gros bon sens dont l’aboutissement nous apparaît aujourd’hui comme inévitable. Après tout, la trajectoire dans laquelle nous étions engagés nous poussait tout droit vers l’abîme : la pollution de l’eau et de l’air, la destruction industrielle des écosystèmes, l’engorgement des grandes villes, les maladies chroniques liées au mode de vie sédentaire, la marchandisation et la financiarisation des ressources de la planète, la concentration du pouvoir politique et économique entre les mains d’une poignée d’ultra riches et puissants, des inégalités sociales inouïes et ultimement, le basculement soudain de nos sociétés de droits vers un état d’urgence permanent devenu le prétexte pour l’instauration d’une surveillance et d'un contrôle des masses, et d'un apartheid sanitaire sans précédent.

Une nouvelle direction

Couronnement d’une contestation sociale et d’une révolution politique historiques portées par un retour à l’Alliance franco-autochtone – ayant jadis fait notre force – qui unifia les Québécois de tous les horizons et les onze Premières Nations du Québec, nous pouvons dire maintenant que nous occupons vraiment notre pays à nouveau. Tandis que nous voyions les grands centres urbains glisser dangereusement sous le joug d’un agenda globaliste, technocratique et déshumanisant, nous avons réalisé ce que cette terre du Nord nous offrait juste sous nos pieds : tout ce qu’il nous fallait. Nous avons pris conscience de la richesse et de la diversité de nos terroirs constitués d’innombrables villages et municipalités d’à peine quelques milliers d’âmes, souvent moins, répartis dans toutes les régions.

Ces espaces, défrichés et bâtis par nos ancêtres canadiens depuis plus de 400 ans, furent réinvestis et réappropriés par de nouvelles générations de citoyens qui ont vu dans ce mouvement l’occasion de se bâtir pour eux-mêmes des vies plus simples et authentiques. N’existe-t-il pas de plus belle et puissante façon d’honorer la mémoire de nos aïeux et leur œuvre? Des collectifs se sont greffés à leur village natal ou d’adoption. Partout sur le territoire, des écohameaux se sont érigés, là où leurs nouveaux habitants ont dû réapprivoiser un vivre-ensemble dans une proximité à laquelle nos arrière-grands-parents étaient accoutumés.

Dans ce qui est aujourd’hui appelé “l’Achèvement de la Révolution tranquille”, main dans la main avec nos frères et nos sœurs autochtones, nous avons été les acteurs d’un remarquable renversement de situation, alors que le simulacre de démocratie qu’était la monarchie constitutionnelle canadienne fut remplacé par une Constitution issue de la volonté du peuple et rédigée par lui, dont les pouvoirs de gouvernance sont décentralisés vers les grandes biorégions du pays et ses villages.

N’étant désormais plus à la remorque d’un État centralisé, aliénant et déconnecté de la réalité du terrain, nos villages et nos régions sont redevenus les sources d’identité des gens du pays et ce, jusqu’à l’échelle nationale. Pour nous, ce retour à des souverainetés locales et à des assemblées citoyennes détenant un véritable pouvoir politique représente l’un de nos accomplissements dont nous sommes le plus fiers.

Un retour à nos racines

Cette révolution fut aussi l’occasion d’un retour à nos racines. Après des siècles d’amnésie, nous avons su retrouver la mémoire de notre histoire nationale aux proportions continentales et avec elle, une profonde fierté de notre culture franco d’Amérique et québécoise. Nous avons reconnecté avec nos savoir-faire anciens, souvent issus de traditions autochtones, légués de génération en génération ou de maîtres à apprentis.

Au sein des villages et entre eux, nous avons établi de nouveaux canaux de transmission du savoir. Dans les bois, les salles de classe, les chaumières, les terrains de jeu, les potagers, les ateliers de bricolage ou même de méditation, des écoles aux cursus renouvelés offrent à nos enfants une éducation qui leur apprend à regarder le vivant sous toutes ses formes avec les yeux du cœur. Pour les jeunes adultes ou même les plus vieux, des circuits universitaires alternatifs assurent l’acquisition de compétences, d’expertises et de connaissances, voire de sagesse, qui feront d’eux des bâtisseurs et des piliers indispensables de leur communauté.

Pour briser notre dépendance aux pharaoniques pieuvres corporatives multinationales, nous avons multiplié les milieux de production à petite échelle. Ceux-ci nous ont ainsi permis de retrouver notre autosuffisance familiale et collective, jadis l’un des traits marquants de la vie en Nouvelle-France et celle des générations suivantes, dont les retombées économiques bénéficient d’abord à nos propres communautés.

Progressivement, des métiers presque disparus ont refait surface, qu’il s’agisse du laitier du village, de l’artisan-vannier, du forgeron, du tailleur de pierre, du tisserand, du cueilleur forestier, de l’herboriste ou de l’apothicaire. Plusieurs métiers traditionnels ont aussi retrouvé leurs lettres de noblesse et leur popularité, notamment l’habitant-cultivateur, le charpentier, le menuisier, le maçon, le ferblantier, le savonnier ou la sage-femme, le boucher et le boulanger du village.

En plus du retour en force de ces occupations, nous avons assisté à une renaissance d’artistes de tous les horizons qui ont redonné à nos scènes culturelles leur vitalité d’antan. Nous avons aussi été témoins de la prolifération d’initiatives coopératives ainsi que d’artisans et de thérapeutes-guérisseurs devenus entrepreneurs indépendants, s’étant tous donné pour but de répondre à l’ensemble des besoins humains de leur région.

Des communautés libres, autonomes et résilientes

Chaque village s’est doté d’épiceries et de points de vente privilégiant les produits locaux, le tout complété par une multitude de collectifs d’achats créés selon les nécessités en denrées, en matériaux, en équipements ou autres. Même si beaucoup de transactions se font encore avec de l’argent, des cryptomonnaies ou des devises locales, nos économies se sont diversifiées et ont gagné en résilience par le retour du troc et des circuits d’échanges de service de proximité. Pour y participer, les ménages offrent quelque chose de valeur en retour, qu’il s’agisse d’une combinaison de dollars, de labeur, de services ou de produits quelconques.

Tout ce que vous considériez une marchandise jetable est devenu pour nous un objet à valeur ajoutée que l’on tâche d’utiliser à son meilleur escient. C’est d’ailleurs grâce à ce changement de paradigme que des économies circulaires ont refait surface. Loin de l’obsolescence programmée à laquelle on nous avait habitués, nous avons recommencé à produire des biens de consommation et des outils durables, réparable, réutilisables, voire recyclables.

Des terres agricoles retombées en friche firent aussi place à un nombre incalculable de fermes maraîchères et forestières où jardins, champs, pâturages, vergers, forêts, plans d’eau, toutes les zones intermédiaires et même le fumier humain sont utilisés pour produire une nourriture nordique bien de chez nous : fruits et petits-fruits, légumes sauvages ou de potager, racines comestibles, céréales, noix, champignons, viandes d’élevage et de gibier, extractions d’arbre et de fleurs, etc. Redevenues poissonneuses, les eaux de nos rivières et de nos lacs sont à nouveau pures et limpides. Même le “pawpaw” – ce fruit indigène si nourrissant et nutritif apparenté à la mangue, mais disparu depuis l’avènement de l’ère industrielle – est réapparu en abondance dans nos forêts.

Le progrès civilisationnel ayant apporté avec lui son lot de bénéfices, nous avons su mettre à profit les technologies de notre ère qui nous permettent de sauver temps et efforts. Grâce à elles, nous sommes demeurés ouverts sur le monde et connectés les uns aux autres. Grâce à la machinerie moderne, nous avons pu commencer à refaçonner nos territoires habités – et même de concevoir des microclimats par des bassins d’eau positionnés selon la rotation du soleil et des murs végétaux – afin de redonner vie à des écosystèmes complexes et d’en assurer la biodiversité.

En somme, nous avons été les maîtres d’œuvre de véritables paradis nourriciers ayant fait place au retour de vastes espaces naturels regorgeant d’une abondance de nourriture, de plantes médicinales, de matériaux naturels et d’animaux sauvages.



Avec la panoplie de ressources à leur disposition, les familles subsistent presque entièrement des produits de leur ferme, en plus de pouvoir suffire à la majeure partie de leurs besoins matériels par leurs propres efforts sur une terre qui leur appartient. Les habitants habillent souvent leur famille ou vendent à leurs concitoyens des vêtements qu’ils ont confectionnés avec la laine –obtenue des troupeaux de moutons ou d’alpacas dont ils prennent soin – ou avec du lin, du chanvre ou autres textiles qu’on cultive soi-même.

Grâce à une vie plus simple et locale, les besoins de voyagement sont devenus sporadiques. En vertu de l’émergence de nouvelles énergies renouvelables, de techniques révolutionnaires de propulsion ainsi que d’un retour, lorsque préférable, à des moyens de transport traditionnels (chevaux, traîneaux à chiens, bicyclette, marche à pied), nous avons réussi à nous défaire en bonne partie de notre dépendance au pétrole. D’ici quelques années, avec un peu de chance et d’innovation, ce combustible ne sera plus qu’un vestige d’une autre époque.

Ma plus grande tristesse est dirigée vers tous ces gens qui ont décidé de demeurer derrière, la plupart résidant dans les centres urbains. Ceux qui ont sombré sous le poids des peurs irrationnelles semées dans leur esprit par les discours fallacieux de l’ancien régime. Croyant à tort les promesses d’un Éden dystopique, ils auront malheureusement décliné l’invitation qui leur était offerte de reprendre enfin leur propre pouvoir et de l’exercer. Quant à ces grandes villes, éprouvées par des crises financières et sociales en série, elles sont retournées au rôle qui leur revient, celui de bourgades manufacturières où sont également regroupés des centres de services publics, de recherche et d’enseignement supérieur.

Une vie plus simple, authentique et solidaire

Dans l’ensemble, notre vie est vraie, belle et bonne. On se parle en chair et en os, on se touche, on se colle et on s'aime. Dans les rues et dans les parcs, on y voit des enfants grouillants jouer entre eux et à la tombée du jour, on entend les mamans les sommant de rentrer à la maison pour le souper ou le temps du coucher. À l’ombre des grands arbres, on aperçoit de jeunes amoureux qui s’étreignent timidement ou l’on se laisse bercer par la tendre voix de ces chansonniers grattant leurs guitares sous le regard amusé d’aînés qui écoulent leurs vieux jours en épiant ces scènes pittoresques.

Le fruit de notre labeur enrichit nos collectivités et le monde que nous léguerons aux sept prochaines générations. Certes, nous travaillons fort pour subvenir à nos besoins, mais bien plus doucement que nos ancêtres. Dans ces vies ancrées à la Terre-Mère et liées à nos sœurs et frères, nous avons appris à savourer l’instant présent et à cultiver nos temps libres où l’on prend plaisir à exprimer la beauté sous toutes ses formes.

Les habitants de ce Nouveau Monde sont heureux, vigoureux et solidaires entre eux. Dansant au rythme de la valse des saisons, ces femmes et ces hommes ont relevé leur tête pour redonner au Sacré la place qui lui revient. La confiance règne et l’avenir est radieux.

Sources d’inspiration :

“Permaculture et fermes forestières”, Yvan Perreault, La Voix du Bas (podcast), 11 mars 2019 : https://www.youtube.com/watch?v=jbC4EQTZJGI

“The Biggest Little Farm”, Documentary, 2019: https://www.youtube.com/watch?v=fcQKWkpPB3U

Alexandre Guilmette, Jean-françois Gravel et 181 autres

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