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CHRONIQUE - Besson était la coqueluche de Saint-Germain-des-Prés. J’enviais son style, je le jalousais secrètement. Bref, il était la cible idéale.
On ne présente plus Patrick Besson. Romans, nouvelles, pamphlets, recueils d’articles, cet écrivain précoce a publié plus de livres que s’il avait 1000 ans. Animé d’une ambition balzacienne, ce « communiste non pratiquant », qui signe depuis des années une chronique dans Le Point, a longtemps exercé avec gourmandise l’assassinat littéraire dans les colonnes de L’Idiot international ; accusé dans les années 1990 par l’auteur de polars Didier Daeninckx de fomenter un complot « rouge-brun », sa réponse fut sèche comme un coup de cravache : « Didier dénonce ».
Hussard rouge, oscillant entre Roger Vailland et Roger Nimier, je retrouvais Patrick Besson, dûment cravaté (« une invention croate », me précisa-t-il en référence à la nationalité de sa mère, monarchiste) dans les salons de l’Automobile Club de France où il venait recevoir le prix ACF de l’Homme pressé.
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L’ouvrage couronné, pour sa vivacité et son art de plaire, était un thriller : Presque tout Corneille (Stock)…