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ENTRETIEN - De Kiev à Téhéran, le philosophe voit une ligne de fracture unique : celle qui oppose les démocraties aux empires autoritaires. Il soutient que l’Occident doit montrer sa force.
LE FIGARO.- Votre film Notre guerre sera diffusé le 29 juin prochain sur France 5. Quel est son message ?
Bernard-Henri LEVY.- C’est le quatrième film que je consacre à cette guerre. Avec mon coréalisateur, Marc Roussel, nous la documentons depuis le début. Et même avant le début puisque le vrai commencement de tout, comme vous savez, est l’invasion de la Crimée en 2014. Alors, ce film-ci ? La suite. Mes films sont comme des journaux de bord, façon Maurice Genevoix ou Isaac Babel, mais en images. Et ce nouveau film est la suite de ce journal. Il se situe, pour l’essentiel sur deux lignes de front qui n’ont guère été filmées : les zones de Pokrovsk et Sumy, deux villes martyres du Donbass. Je dis ce que je vis. Je raconte ce que je vois. Il n’y a donc, à proprement parler, pas de « message ».
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Qu’est-ce qui vous a le plus frappé ?
L’exceptionnelle pugnacité des combattants ukrainiens. J’entends partout qu’ils sont fatigués, démobilisés, etc. C’est le contraire. Avec…