Language

         

 Publicité par Adpathway

Benjamin Deceuninck à Roland-Garros : "Commenter le tennis est une autre gymnastique intellectuelle que pour le foot"

1 month_ago 9

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Il a pris son vélo à Paris pour ne pas perdre du temps dans les embouteillages et tenir son pari d'effectuer une heure de sport chaque jour jusqu'à ses 50 ans. Depuis plus de deux décennies, c'est toujours avec le même bonheur que Benjamin Deceuninck, journaliste-star de la RTBF, débarque à la Porte d'Auteuil. Le court Philippe Chatrier, c'est toujours avec un immense bonheur qu'il le retrouve…

Venir à Roland, c'est comme une bouffée d'oxygène ?

"Enfant, Roland annonçait les vacances, même s'il y avait aussi les examens. Je vivais foot toute l'année. Et une fois que la saison se terminait, j'aimais jouer au tennis. Maintenant, cela me sort de la routine du foot avec ses 40 journées de championnat, les Coupes d'Europe, les Diables. C'est une belle respiration."

La manière de commenter est-elle différente ?

"Pour le foot, il faut être dans le jeu. Quand le ballon roule, il faut le suivre, essayer de faire vivre celui-ci avec les joueurs. C'est l'inverse en tennis, une fois que la balle bouge, il faut savoir se taire et essayer sur les moments entre les points, de manière très brève, d'être le plus pertinent. C'est une autre gymnastique intellectuelle."

guillement

Grâce à Chang, je sais qu'on a le droit de sortir du cadre en respectant les règles.

Comment fait-on vivre l'émotion au tennis ?

"Il faut sentir les moments importants, ceux où le point vaut plus qu'un point. On doit réveiller le téléspectateur à ce moment-là, l'amener sur le fait que le scénario change, peut-être. C'est parfois long un match, il faut gérer les changements de rythme. Quand c'est un match à sens unique, il faut chercher des histoires à raconter. Et puis parfois un match qu'on pensait terminé repart."

Être sur place, est-ce un plus ?

"Oui, on voit plus de choses. La caméra écrase souvent les trajectoires, diminue l'impact des effets. Ici, on voit tout ce qui se passe. On ressent plus les émotions."

Quand on arrive à Roland, est-ce qu'on sent que c'est un lieu mythique ?

"Oui, c'est une atmosphère. La première fois que j'ai passé la porte ici en 2004, je me suis dit waouh. J'ai toujours ce sentiment d'être un privilégié."

 Benjamin Deceuninck entame sa 19e saison à "La Tribune". En 2024, il vivra enfin son premier Euro en bord de terrain.

Benjamin Deceuninck apprécie de quitter le monde du foot pendant deux semaines. ©Fred Guerdin

Comment se travaille la relation avec le consultant ?

"Il faut lui laisser la place qu'il mérite. Celle du connaisseur, du technicien. On est une sorte de marchepied, on l'aide à se lancer sur la bonne analyse. C'est comme un double, il faut comprendre quand la balle est pour son partenaire."

Avez-vous un souvenir d'enfance par rapport au tennis ?

"J'étais fan de Stefan Edberg. C'était à chaque fois un crève-cœur de le voir échouer ici. Et puis il y a la victoire de Chang sur Lendl. Ce jour-là, je me suis dit : on a le droit de sortir du cadre tout en respectant les règles."

Et un souvenir lié à votre travail à Roland ?

"Ma première année ici, pour présenter une émission. Justine, tenante du titre, est rapidement éliminée. Il a fallu se réinventer et là, par la magie du tennis, il y a Olivier Rochus et Xavier Malisse qui s'imposent. Ils avaient failli déclarer forfait la veille du premier tour parce que Xavier était un peu blessé."

guillement

Marc Wilmots ne donne pas des infos pour être bien vu.

Maintenant vous pouvez l'avouer, l'arrivée de Marc Wilmots au Standard vous le saviez avant l'annonce puisqu'il travaille avec vous sur La Tribune ?

"Non et cela en dit beaucoup de lui. Déjà quand il était sélectionneur fédéral, il ne donnait rien. Ce qui explique peut-être ses ennuis avec la presse néerlandophone. Il ne donne pas des infos pour être bien vu. Je pense que le communiqué du Standard est sorti à 10 heures. À 10 heures et 30 secondes, il m'appelait pour tout m'expliquer. C'est une marque de respect."

Jamais rien n'a filtré dans les studios ?

"Le lundi soir après l'émission, on a parlé du futur directeur sportif du Standard. Marc était là et il n'a pas bronché. Son choix ne me surprend pas. Au-delà des qualités de Marc, c'est un bon coup de com'. Cela va permettre au Standard de travailler plus sereinement pendant les semaines à venir, même s'il reste à faire le boulot. Il ne s'est pas engagé dans une mission facile. Mais ce challenge lui plaît. C'est le cœur qui a parlé, c'est un amoureux du Standard et il voyait son club décliner. Il a dû être rassuré, parce qu'il y a un mois, il n'était pas du tout partant, et il le pensait vraiment. C'était le bordel à Sclessin."

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway