NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway

JEAN AYISSI/AFP
Article abonné
Behzad Naziri est l'une des voix de la résistance iranienne. Cet homme de 65 ans a été fait prisonnier politique par les mollahs en 1982, à 23 ans, et enfermé à la prison d'Evin (Téhéran). À « Marianne » il raconte son arrestation et les tortures physiques et psychologiques subies durant ses trois années de détention jusqu'à son évasion, en 1985.
Je travaillais à l’AFP à Téhéran comme interprète et journaliste. À l’époque, je traduisais les quotidiens iraniens pour les journalistes étrangers. Tous les jours, je voyais des listes de personnes exécutées dans les prisons étalées sur plusieurs pages des quotidiens de Téhéran. Comme les listes de réussite des concours d’université ou de bac.
La première fois que je suis allé à Evin, ça n'était pas en tant que prisonnier mais en tant que journaliste. Pour faire taire les critiques à l'international sur les exécutions de masse, le régime des mollahs avait décidé d’ouvrir les portes de la prison d'Evin à des journalistes français de TF1 et de l'AFP, que j'ai accompagné. Mais on a surtout vu ce que les autorités voulaient bien nous montrer.
À LIRE AUSSI : 2 ans de la mort de Mahsa Amini : en Iran, les femmes desserrent l'étau... et surtout leur voile