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Beaucoup moins de travailleurs agricoles en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard

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Statistique Canada rapporte qu’entre 2016 et 2023, le nombre de travailleurs agricoles a diminué de façon importante dans les provinces de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard.

Les données montrent qu’il y avait 4390 travailleurs à l’Île-du-Prince-Édouard en 2023, une diminution d'environ 10 % en sept ans. En 2016, il y en avait 4868 dans la province.

Donald Killorn, le directeur général de la Fédération de l'agriculture de l'Île-du-Prince-Édouard, ne s'en fait pas.

Je ne suis pas inquiet du déclin de la main-d'œuvre, je crois que nos fermes deviennent plus efficaces, dit-il.

Malgré cela, il est ouvert à ce que plus de personnel soit engagé.

Nous avons certainement un besoin pour de la main-d’œuvre, mais un déclin d’employés en tant que tel n’est pas le meilleur des indicateurs, ajoute-t-il.

De son côté, la Nouvelle-Écosse a vu une diminution de presque 16 %, passant de 7322 travailleurs en 2016 à 6161 en 2023.

Ces données sont tirées du Programme de statistiques sur la main-d'oeuvre agricole et agroalimentaire (nouvelle fenêtre) de Statistique Canada.

Il se concentre sur les fermes qui comptent au moins un employé et exclut les petites fermes dont le revenu déclaré est inférieur à 25 000 $ ainsi que les fermes institutionnelles, comme les fermes universitaires.

Plus de travailleurs étrangers temporaires

Statisque Canada rapporte une augmentation importante de travailleurs étrangers temporaires à l’Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse.

Sur l'île, on comptait 643 travailleurs étrangers temporaires dans le secteur agricole en 2023. C'est une augmentation de près de 72 % par rapport à 2017, quand ils n'étaient que 374.

En Nouvelle-Écosse, 1911 travailleurs étrangers temporaires ont travaillé dans tous les secteurs agricoles, une augmentation de près de 19 % comparativement à 2017, où il y en avait 1653.

Quatre hommes à au moins deux mètres de distance les uns des autres dans un champ.

Des travailleurs agricoles de la Jamaïque sont au travail dans une ferme de la vallée d'Annapolis, en Nouvelle-Écosse, en mai 2020.

Photo : Radio-Canada / Paul Légère

Joe Byrne, le président de l’Institut Cooper, un organisme ayant notamment comme but de représenter les travailleurs étrangers temporaires, n’est pas surpris de voir ce chiffre monter.

Notre main-d'œuvre continue de vieillir, dit-il. Plusieurs parents ne disent pas à leurs enfants de poursuivre leur vie active dans le secteur agricole.

Dépendance excessive

Joe Byrne explique que certains de ces travailleurs arrivent au Canada et gagnent leur vie au salaire minimum.

Joe Byrne pose pour la photo devant la façade de l'école de conduite Abgweit.

Joe Byrne est président de l’Institut Cooper. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Gabrielle Drumond

Il croit qu’il y a une dépendance excessive à ces travailleurs étant donné que l’industrie veut économiser le plus d’argent possible.

Les travailleurs et les travailleuses qui viennent ici, s’ils sont assez bons pour travailler parmi nous, ils doivent être assez bons pour vivre parmi nous.

[Ce système] ne sera pas viable, explique-t-il. Nous dépendons d'un secteur qui est conçu pour exploiter la pauvreté des travailleurs.

Il souhaite que les travailleurs venant des pays étrangers aient au moins l’option d’une piste vers la résidence permanente.

Avec des renseignements d'Andrew Lam, de CBC

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