NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Par Le Figaro avec AFP
Il y a 1 minute
Clémentine Hustin, qui a déjà occupé d’autres fonctions au sein du Festival d’Angoulême, succède à Marguerite Demoëte. La direction de l’événement subit de nombreuses critiques notamment sur la gestion d’un cas de viol dénoncé par une salariée au début de l’année.
Passer la publicité Passer la publicitéLe Festival international de la bande dessinée d'Angoulême a annoncé mardi la nomination d'une nouvelle directrice artistique, Clémentine Hustin, illustrant l'instabilité d'une manifestation dont l'organisation est très décriée. Clémentine Hustin, qui a déjà occupé d'autres fonctions au sein de la direction artistique d'Angoulême entre 2019 et 2023, succède à Marguerite Demoëte. Cette dernière aura occupé le poste pour deux éditions seulement, en 2024 et 2025, et les raisons de son départ n'ont pas été précisées.
«Clémentine Hustin rejoint la direction artistique du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême pour prendre en charge la bande dessinée francophone, anglophone et celle issue d'autres pays en dehors de l'Asie», a indiqué la direction du Festival dans un communiqué. L'avenir du Festival est soumis à une forte incertitude après l'annonce de l'ouverture à la concurrence de l'organisation à partir de l'édition de janvier 2028.
Risque de boycott des auteurs
Le concept de l'événement, plus grand festival mondial de la BD, appartient à une association d'Angoulême. Cette association délègue l'organisation à une société commerciale, actuellement 9eArt+, qui affronte depuis quelques années de fortes critiques sur une dérive commerciale, et qui a traversé fin 2024 et début 2025 une polémique sur la gestion d'un cas de viol dénoncé par une salariée.
Les auteurs de bande dessinée ont dénoncé un projet de fusion entre l'association et 9eArt+, qui aurait supprimé la concurrence. Quelque 400 d'entre eux avaient annoncé qu'ils boycotteraient le Festival si ce projet était mené à bien. Le projet avait suscité les craintes du ministère de la Culture, qui se disait «vigilant» face au risque «d'une appropriation par un acteur privé». La crise a été temporairement apaisée par l'annonce le 16 mai d'un processus d'appel d'offres pour attribuer l'organisation.