Publié le 29 mai 2025 à 09:49. / Modifié le 29 mai 2025 à 10:49. 3 min. de lecture

Certains films sont-ils encore réalisés pour être montrés? C’est une nouvelle fois ce qu’on se demande devant ce… 68e opus (depuis 1974, tous formats confondus) de l’Israélien Amos Gitaï, cinéaste aussi chéri par les institutions culturelles internationales que fui par le public. Pourquoi la guerre pose pourtant une question essentielle, qui devrait a priori intéresser tout un chacun.

Mais s’il sort en salle – et encore, en catimini dans quelques salles romandes –, c’est parce qu’il s’agit d’une coproduction suisse destinée sans doute à quelque case nocturne de la RTS. Les happy few qui le verront auront toutefois le plaisir d’y retrouver une Irène Jacob très impliquée avant d’assister à un échange d’idées de haut vol, hélas assorti d’images nettement moins inspirées.