Une étude d’Alphabet France, avec l’institut d’études YouGov, se penche sur l’avis des Français quant à la possibilité d’effectuer le trajet vers leur lieu de vacances en voiture électrique. Une confiance dans le véhicule électrique qui progresse chez les Français mais pas pour toutes les tranches d'âge.

Nicolas LAPERRUQUE - Aujourd'hui à 17:00 - Temps de lecture :

  • Même si les ventes de voitures électriques n’explosent pas comme les autorités et les constructeurs auraient pu l’imaginer, la fin programmée des ventes de voitures thermiques neuves en 2035 décidée par l’Union européenne amène à se poser des questions bien concrètes.Photo Adobe Stock

    Même si les ventes de voitures électriques n’explosent pas comme les autorités et les constructeurs auraient pu l’imaginer, la fin programmée des ventes de voitures thermiques neuves en 2035 décidée par l’Union européenne amène à se poser des questions bien concrètes.

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  •  autonomie, recharge, etc. ».Photo Adobe Stock

     D’après les résultats de cette étude Alphabet France x Yougov,  édition 2025, 52% des Français estiment qu’il est possible d’effectuer un trajet vers un lieu de vacances en voiture électrique, soit deux points de plus qu’en 2024. Dans le détail, en 2025, 13% estiment que ces longs trajets peuvent être effectués en véhicule électrique « sans difficulté », tandis que 39% pensent que c’est faisable, mais « avec certaines contraintes : autonomie, recharge, etc. ».

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Même si les ventes de voitures électriques n’explosent pas comme les autorités et les constructeurs auraient pu l’imaginer, la fin programmée des ventes de voitures thermiques neuves en 2035 décidée par l’Union européenne amène à se poser des questions bien concrètes.

 Est-ce possible de partir en vacances en électrique ?

 D’après les résultats de cette étude Alphabet France x Yougov,  édition 2025, 52% des Français estiment qu’il est possible d’effectuer un trajet vers un lieu de vacances en voiture électrique, soit deux points de plus qu’en 2024. Dans le détail, en 2025, 13% estiment que ces longs trajets peuvent être effectués en véhicule électrique « sans difficulté », tandis que 39% pensent que c’est faisable, mais « avec certaines contraintes : autonomie, recharge, etc. ».

 Une question d’âge

 Ces chiffres varient légèrement en fonction de l’âge des personnes interrogées. Les plus jeunes semblent être davantage convaincues qu’il est possible d’effectuer le trajet vers leur lieu de vacances en voiture électrique :

61% des 18-24 ans (« oui, sans difficulté » 20% ; « oui, mais avec des contraintes » 41%),

63% des 25-34 ans (« oui, sans difficulté » 19% ; « oui, mais avec des contraintes » 44%),

56% des 35-44 ans (« oui, sans difficulté » 15% ; « oui, mais avec des contraintes » 41%),

57% des 45-54 ans (« oui, sans difficulté » 13% ; « oui, mais avec des contraintes » 44%),

44% des 55 ans et plus (« oui, sans difficulté » 9% ; « oui, mais avec des contraintes » 35%).

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Les parisiens davantage convaincus

 Le taux de réponses positives diffère également selon la région :

58% des habitants de la Région parisienne pensent qu’il est possible d’effectuer un trajet vers un lieu de vacances en voiture électrique (60% en 2024), dont « oui, sans difficulté » : 14%, et « oui, mais avec des contraintes » : 44%.

Le Nord-Ouest : 57% (« oui, sans difficulté » 16% ; « oui, mais avec des contraintes » 41%),

Le Sud-Ouest : 55% (« oui, sans difficulté » 13% ; « oui, mais avec des contraintes » 42%),

Le Nord-Est : 50% (oui, sans difficulté » 11% ; « oui, mais avec des contraintes » 39%),

Le Sud-Est : 46% (« oui, sans difficulté » 12% ; « oui, mais avec des contraintes » 34%).

 Les infrastructures progressent.

 L’autonomie et la possibilité de recharge sont bien sûr au cœur des préoccupations des personnes interrogées. Si les voitures électriques progressent nettement en autonomie, le nombre de points de charge évolue nettement également.

En France, on compte aujourd’hui plus de 168 000 points de charge accessibles au public, ce qui représente une évolution de +30% en un an.