La Chine fait grise mine dans le classement mondial du pouvoir d’achat automobile. Cet indice permet de calculer le ratio des ventes de voitures neuves pour 1 000 habitants. Un mode de calcul qui prend en compte les ressources financières des clients ce qui pénalise la Chine malgré une population atteignant 1,4 milliard de personnes.

Bien en-dessous de la moyenne, estimé à 34,4 voitures pour 1 000 habitants, le géant asiatique n’est pas dans le top 10 avec un score de 16,6, selon une étude du média automobile italien Motor1. L’Uruguay ou la Malaisie font mieux. En haut du classement, la première place revient au Luxembourg avec 51 000 véhicules neufs sur une population de 673 000 personnes, soit un ratio de 75,8 pour 1 000.

Une position logique au regard du PIB par habitant du Grand-Duché – 128 678 dollars par habitant, d’après la Banque mondiale -, qui est le plus élevé de l’Union européenne. À l’inverse, la Chine est loin derrière avec un PIB par habitant à 12 614 dollars, soit en-dessous de la moyenne mondiale.

La Chine a une longueur d’avance

Le Canada (46,7) et les États-Unis (46,6) sont respectivement deuxième et troisième. Aux portes du top 5, la Martinique et la Guadeloupe devancent le Liechtenstein en 6^e et 7^e position. Plus de 14 600 véhicules neufs ont été immatriculés en Martinique contre 15 800 en Guadeloupe pour l’année 2024.

Les deux départements ultra-marin possèdent respectivement un ratio de 41 et 41,5. Pourtant, le marché automobile a diminué à Fort-de-France et à Basse-Terre en 2024. À titre d’exemple, la Martinique a perdu 15 points à l’indice du pouvoir d’achat automobile par rapport à 2023.

En prenant les statistiques globales, la Chine est de loin le pays avec le plus de voitures neuves immatriculées dans le monde. Rien de surprenant avec 23,5 millions de véhicules neufs en 2024. Les États-Unis (16 millions) et l’Inde (4,8 millions) complètent le podium.

Ces chiffres montrent le poids de la superpuissance du marché chinois alors que les constructeurs de l’Empire du milieu continuent de grignoter des parts de marché en Europe : 4,1 % en février 2025 contre 2,5 à la même période en 2024.