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FIGAROVOX/CHRONIQUE - Le 7 mai, à quelques jours de l’arrivée de la réforme de l’audiovisuel public à l’Assemblée, Rachida Dati a déclaré sur France Inter que l’audiovisuel public n’était «pas au niveau» sur le numérique. À tort, estime Aurélie Jean.
Aurélie Jean est docteur en sciences et entrepreneuse. Elle a récemment publié Le code a changé. Amour et sexualité au temps des algorithmes (L’Observatoire, 2024).
La déclaration de la ministre de la Culture affirmant que l’audiovisuel public n’est pas au niveau sur le numérique a déjà deux semaines. Et pourtant, il est important d’en reparler avant que les débats à l’Assemblée nationale prennent place sur la réforme de l’audiovisuel public, au risque d’abîmer la qualité des discussions, sur fond de ressentiment. Qu’on s’entende, il ne s’agit aucunement ici d’examiner la pertinence de la réforme mais davantage la qualité des débats qu’elle agite car, mal orchestrés, ils peuvent abîmer la perception qu’ont les Français de leur audiovisuel. Car au risque de vous surprendre, chers lecteurs, l’audiovisuel public est au niveau d’un point de vue numérique.
Vouloir à tout prix opposer, non sans une certaine véhémence, les plateformes telles que Netflix, Amazon et les autres à nos médias publics…