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FIGAROVOX/CHRONIQUE - Ce 30 juin avait lieu la journée mondiale des réseaux sociaux. À cette occasion, notre chroniqueuse revient sur les effets de ces plateformes numériques sur notre vie sociale, et explique comment éviter que ces réseaux ne deviennent «asociaux».
Aurélie Jean est docteur en sciences et entrepreneuse. Elle a notamment publié Le code a changé. Amour et sexualité au temps des algorithmes (L’Observatoire, 2024).
De manière presque inaperçue, nous célébrions lundi dernier la journée mondiale des réseaux sociaux. Une journée qui permet de réfléchir et d’échanger sur les conséquences de ces réseaux sur nos modes de communication, sur notre relation à l’autre et sans aucun doute sur notre relation à soi. Évoquer les perspectives que ces réseaux offrent pour s’ouvrir à un monde de facto plus grand est tout aussi important que de réfléchir aux défis et aux menaces bien réelles qu’ils présentent. Cette journée est un paradoxe car elle met en exergue un objet omniprésent dans nos vies, à laquelle nous prêtons pourtant peu d’importance alors même qu’il redessine notre maillage social.
Qu’on s’entende, les réseaux sociaux permettent de belles choses. En cela, la promesse de départ de ces plateformes se confirme par une ouverture sur un monde bien…