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Au palais de justice de Toronto, Hansel Duarte Quintela a été condamné, mardi après-midi, à la perpétuité sans droit de libération conditionnelle avant 12 ans pour le meurtre de sa conjointe en 2023. L'individu de 53 ans a plaidé coupable, il y a un mois, d'une accusation pour le meurtre non prémédité de Yoleidys Vilar Arroyo.
La victime de 50 ans avait été poignardée durant la nuit du 21 mai 2023 dans le quartier portugais de la ville.
Duarte Quintela et Vilar Arroyo étaient mariés depuis sept ans, mais leur relation conjugale était marquée par la violence physique et verbale.
La famille de la victime, qui avait qualifié l'assassin d'homme jaloux et dominant, avait encouragé, sans succès, la femme de le dénoncer à la police.

Yoleidys Vilar Arroyo a été poignardée à maintes reprises la nuit du 21 mai 2023 dans son appartement à Toronto.
Photo : AVEC L'AUTORISATION DE LA POLICE DE TORONTO
Le plaidoyer de culpabilité avait montré que le couple avait été invité à un barbecue familial le jour précédent. Il est passé minuit lorsque le couple rentre chez lui à pied après une fête bien arrosée.
Une violente dispute s'en est suivie à l'issue de laquelle Yoleidys Vilar Arroyo est poignardée à huit reprises avec un couteau de cuisine pour des raisons qui n'ont jamais été mentionnées.
L'autopsie avait révélé que la victime avait été mortellement atteinte au cou et dans le dos.

La victime avait été retrouvée dans la cuisine de l'appartement No 3 au 397 de la rue Harbord le 21 mai 2023.
Photo : Radio-Canada / Alexis Raymon
La Couronne avait exigé une peine ferme de 12 ans d'emprisonnement. En vertu du Code criminel, le meurtre d’un partenaire intime est considéré par la loi comme étant un facteur aggravant, qui accentue la sévérité d’un châtiment.
Duarte Quintela, 53 ans, fera par ailleurs face à son éventuelle sortie de prison à des mesures d'extradition, puisqu'il n'est pas citoyen canadien.
Le châtiment que réclamait la Couronne laissait d'ailleurs à penser qu'elle voulait faire expulser le Cubain assez vite du pays, à la condition que la Commission des libérations conditionnelles accepte de le relâcher à partir de 2035 (si on tient compte des deux années qu'il a passées en détention préventive avant son plaidoyer, NDLR).

Le plaidoyer de culpabilité avait montré que le meurtrier avait appelé le 911 à deux reprises moins de 12 h après le meurtre dans l'avant-midi du 21 mai 2023.
Photo : CBC/David Donnelly
La défense avait plutôt demandé une peine de prison à vie sans droit de libération conditionnelle avant 10 ans, soit le minimum prévu par la loi pour un meurtre non prémédité.
La proposition d'un châtiment aussi clément avait interloqué la juge, qui avait cité la jurisprudence de la Cour d'appel de l'Ontario au sujet de la violence conjugale.
Le plus haut tribunal de la province a en effet fixé l'inadmissibilité à la libération conditionnelle de 12 à 17 ans dans les cas de violence conjugale meurtrière.

Rien ne garantit toutefois que Cuba accepte de reprendre son ressortissant lorsqu'il sortira de prison au Canada.
Photo : Radio-Canada
La défense avait par ailleurs laissé entendre que son client avait de bonnes chances de demeurer au pays pour des motifs humanitaires s'il devait obtenir un jour une libération conditionnelle.
L'audience sur la détermination de la peine avait montré que Hansel Duarte Quintela a grandi avec son frère dans un milieu modeste à Cuba.
Ses parents sont aujourd'hui décédés et son frère vit aux États-Unis, si bien qu'il ne connaît plus personne à Cuba.
Duarte Quintela avait immigré en 2010 après avoir été parrainé par sa première femme, une Cubaine naturalisée canadienne. Ils ont eu une fille en 2014 avant que le mariage ne se conclue par un divorce.
En arrivant en Ontario, l'immigrant avait travaillé dans la construction d'abord, puis dans une biscuiterie jusqu'à son arrestation.