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Et la réunion s'est achevée avec quelques applaudissements, mais pas de vote. Et tous les doutes sont levés? A voir. Giacomo Angelini s'est en tout cas offert quelques semaines de tranquillité. Mardi soir, dans une des salles du stade Maurice Dufrasne, le CEO du Standard, accompagné de Pierre François, a présenté, à la Famille des Rouches et aux groupes d'animation, son projet pour le club liégeois, la manière dont il va l'organiser et le financer. Slides à l'appui, face à une petite centaine de personnes, il a délivré des détails importants, et notamment l'identité, ou la nationalité, de certains investisseurs intéressés dans une participation majoritaire au rachat des actions. Sur papier, comme souvent, c'est très séduisant…
Scythe, des Anglais et une volonté d'aller vite
Ce mercredi, Giacomo Angelini était à Londres pour discuter plus précisément avec un candidat anglais de sa volonté d'acheter des actions du Standard. Il s'agit d'un consortium d'investisseurs, dont l'identité n'a pas été dévoilée, actif dans un club de Premier League et qui souhaite que les choses se décantent (très vite), dans la prochaine quinzaine.
Le calendrier paraît (trop) ambitieux, mais le CEO du Standard est sans doute rentré en Belgique avec des éléments concrets en plus sur un candidat qui souhaite obtenir une participation majoritaire, mais devra faire face à deux autres candidats. L'un d'eux, dont le nom a été cité, est la société américaine Schyte (Cleveland), une société familiale, détenue par Steve Demetriou, et son fils, Alex. Impliqué dans le basket américain, Steve Demetriou est également associé à Jed Kaplan (Shearson), actif en MLS et actionnaire minoritaire à Leeds United.
Un troisième candidat, anglais et dont le nom n'a pas été révélé, a également marqué son intérêt officiel. Il s'agit d'un groupe financier dans lequel semblent apparaître des anciens joueurs professionnels, avec, là aussi, des connexions dans un club de Premier League. Détail amusant : la société IPS Law, qui conseille ce candidat, conseille également Roberto Martinez.
Pas d'investisseur local
Giacomo Angelini a donc élargi son spectre, pour trouver des investisseurs étrangers, puisqu'il n'a pas (encore ?) trouvé d'investisseur local. Le calendrier que s'est fixé le CEO est de boucler les accords assez rapidement, avec un candidat choisi, idéalement, avant les grandes manœuvres du mercato estival, en juin-juillet. Les candidats, qui n'ont pas été refroidis par le prix demandé pour l'achat des actions (mais à hauteur de combien ?), semblent prêts, dans le même temps, à financer le fonctionnement du club pour les quatre à cinq saisons à venir.
Tout cela paraît très optimiste et la prudence reste de mise, puisque ni le montant des investissements supposés, ni le montant de l'offre pour le rachat des actions n'ont été dévoilés. D'autres investisseurs pourraient encore être sollicités dans un futur proche.
A-CAP, c'est vraiment fini ?
Giacomo Angelini a été interrogé, à plusieurs reprises, sur les liens qu'entretient encore le Standard avec A-CAP. L'actionnaire américain a validé une augmentation de capital de 29 millions € (elle sera actée le 26 mai) pour apurer une bonne partie de la dette, qui passera, au 30 juin prochain, à 17 millions € – elle était de 69 millions € il y a un an. Parmi les dettes réglées, celles à Tifosy (3 millions) et à Marouane Fellaini (3 millions) sont effacées alors que celle à régler pour la troisième tranche de l'Immobilière (4 millions) doit l'être cette semaine.
Les fonds propres, eux, seront quasiment à l'équilibre. Et si le Standard va clôturer l'exercice comptable avec une perte à plus de 10 millions €, la situation financière du club est donc, d'un coup, plus saine. Un coup qui a un… coût, tout de même. Avec toutes les augmentations de capital effectuées, 777 Partners, puis A-CAP, auront dépensé 100 millions (!) €. Pour quel retour ? Quasi nul… Une drôle de générosité, qui pourrait être compensée par une vente des actions à un prix conséquent ? Pas de réponse, ni d'estimation du prix de vente, donc.
Première tranche à payer pour le 1er juillet 2026
Dans un premier temps, l'idée d'un prêt contracté auprès d'A-CAP avait été avancée pour rembourser l'achat d'une partie des actions. Ce plan pourrait être abandonné, puisque la première tranche de la vente doit être payée pour le 1er juillet 2026. Dans un monde idéal, Giacomo Angelini espère conclure un accord avec les investisseurs dans cet intervalle pour ne pas dépendre de son (ancien) actionnaire.
Une enveloppe pour le mercato à 7 millions
Si toutes les planètes s'alignent, le Standard va effectuer un mercato sortant à hauteur de 14 millions € la saison prochaine. C'est en tout cas ce qui a été budgétisé, sur base des transferts réalisés ces deux dernières saisons (11 millions en 2023 ; 12 millions en 2024). La direction a déjà listé les joueurs susceptibles de partir, et qui rapporteront de l'argent. Aucun nom n'a été cité, mais des profils tels que Matthieu Epolo, Nathan Ngoy, Dennis Eckert Ayensa, Marlon Fossey ou Ilay Camara ne sont-ils pas autant de possibilités ? Moussa Djenepo, qui doit revenir de prêt, pourrait aussi être vendu. Une chose est sûre : s'il y a des marques d'intérêt, aucun accord n'a encore été trouvé pour finaliser un transfert sortant, assure la direction.
Des départs amènent des arrivées, forcément, et c'est là que Marc Wilmots devra être utile, et sans doute ingénieux car le chantier s'annonce d'ores et déjà immense. Si l'enveloppe de 14 millions €, pour les ventes, est atteinte, la moitié de celle-ci, soit 7 millions €, sera injectée dans les renforts. Un autre apport financier, pour le club, sera le sponsoring. Il est déjà acquis que Macron sera l'équipementier, ABInbev a noué un partenariat, tout comme Coca-Cola a été prolongé. La trajectoire économique du club doit également être revue et des efforts seront encore réalisés pour réduire la masse salariale.
Marc Wilmots au conseil d'administration
Lors de son exposé, Giacomo Angelini a présenté les personnes qui seront au cœur du projet. Le conseil d'administration sera ainsi composé du CEO, de Pierre François, d'un représentant du ou des prochain(s) investisseur(s), d'un membre de la Famille des Rouches, mais aussi de Marc Wilmots. Le directeur sportif aura donc une place au CA, pour être au plus près des décisions prises par le club.
Il sera également présent dans un comité de direction remanié où Reginal Goreux ne devrait plus figurer. Un signe de plus de son prochain départ ?
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