Publié le 09/06/2025 à 8:00

Habituellement droit comme un i, Daniel Chapellier, l’ancien directeur du lycée Saint-Jean-de-Passy s’est affaissé sur lui-même, livide, comme assommé par le verdict du tribunal de Nanterre, ce 6 juin. Cinq ans de prison avec sursis pour une agression sexuelle sur enfant de moins de quinze ans. Des dizaines de milliers d’euros à rassembler, une interdiction de travailler avec des mineurs, une peine d'inéligibilité de cinq ans, une inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles…

Le septuagénaire va faire appel mais c’est un monde qui s’écroule pour ses soutiens, des parents, d'anciens élèves, des professeurs. Ces derniers sortent de la salle d’audience, éberlués. Les parents du jeune Vincent, reconnu comme victime, eux, se congratulent, satisfaits que l’audience n’ait pas réduit les faits à du « parole contre parole » comme souvent lors d’une scène d’agression sans témoins et sans preuve matérielle. L'adolescent accusait le responsable de l'avoir agressé sexuellement, alors que ce dernier assurait que c'était en réalité l'élève qui s'était exhibé volontairement.

« Il n'avait jamais de doute »