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Au Manitoba, des divisions scolaires se dotent de trousses de naloxone

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À Winnipeg, plusieurs divisions scolaires vont mettre à la disposition de leur personnel des trousses de naloxone, un médicament administré en cas de surdose d'opioïdes.

La Division scolaire Louis-Riel (DSLR) va équiper ses écoles de naloxone dès la prochaine rentrée. Son directeur général, Christian Michalik, explique qu’il s’agit d’une mesure préventive : C’est semblable à avoir des défibrillateurs, et ça vise à sauver des vies.

La plus grande division scolaire d’immersion française de la province prévoit de former son personnel graduellement.

On va aussi collaborer avec les autorités de santé, et nous allons suivre de près ce qui se passe dans nos écoles secondaires, avant de passer aux écoles élémentaires , précise Christian Michalik.

570 morts en 2024

Selon les données provinciales les plus récentes (nouvelle fenêtre), au Manitoba, 570 personnes sont mortes de surdoses en 2024, dont 10 étaient âgés de 0 à 19 ans.

Outre la Division scolaire Louis-Riel, la division scolaire River East Transcona a déjà équipé ses écoles de trousses de naloxone, comme le précisait le Winnipeg Free Press lundi.

Du côté de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), l’idée est également à l’étude depuis le début de l’année scolaire.

Selon son directeur général, Alain Laberge, des trousses de naloxone devraient être disponibles prochainement dans les écoles secondaires.

On a des défis que certains de nos collègues en ville n’ont pas. Il faut former nos gens et il faut que ça soit en français. Offrir ce cours-là en français pour une division scolaire qui est provinciale, c’est plus complexe, fait-il remarquer.

On vise nos écoles secondaires, mais on a des écoles secondaires partout géographiquement parlant et il faut s’assurer qu’on puisse, par la suite, offrir la formation chaque année.

Ces initiatives des divisions scolaires sont excellentes, selon Ginette Poulin, médecin spécialiste en toxicomanie.

Ça fait plusieurs années que j’aurais aimé que quelque chose comme ça soit en place. Les jeunes peuvent être exposés à des pressions pour utiliser des substances qui pourraient être, en fait, contaminées, ou avoir des opioïdes qu’ils n'ont jamais utilisés, explique-t-elle.

Elle estime également que cette initiative peut contribuer à sensibiliser les jeunes, accroître leurs connaissances et réduire la stigmatisation lorsqu’ils sont face à ce type de problème dans leur entourage.

Au Canada, les chiffres les plus élevés pour surdoses concernent les trentenaires et les quadragénaires, relève-t-elle.

Avec des informations d'Abdoulaye Cissoko

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