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Des centaines d'enfants pris en charge par les services gouvernementaux du Manitoba ont été grièvement blessés sur une période de 18 mois. Un rapport récemment publié par la protectrice des enfants et des jeunes du Manitoba évoque des dizaines de victimes d'agression sexuelle.
La protectrice des enfants et des jeunes au Manitoba, Sherry Gott, affirme qu'il pourrait s'agir seulement d'une pointe de l'iceberg en raison de sous-déclaration dans le système.
Les blessures graves touchant les jeunes ne sont malheureusement pas un phénomène nouveau, a-t-elle reconnu en conférence de presse, jeudi.
Il s'agit de la première fois que la protectrice des enfants et des jeunes au Manitoba rend publiques des informations complètes sur le nombre et la nature de blessures subies par les enfants pris en charge par les Services à l'enfant et à la famille du Manitoba.
Une loi provinciale, entrée en vigueur en 2023, exige que toute blessure grave subie par un jeune recevant des services soit signalée au Bureau du protecteur des enfants et des jeunes. Cela comprend les jeunes pris en charge par les Services à l'enfance et à la famille et ceux recevant des services de santé mentale, de toxicomanie ou de justice.
La création d'un programme d'examen et d'enquête sur les blessures graves pour la protectrice des enfants et des jeunes au Manitoba était l'une des recommandations formulées lors de l'enquête sur le décès de Phoenix Sinclair, une fillette de cinq ans qui avait passé du temps en famille d'accueil chez des proches. Elle a été maltraitée et tuée.
Ce programme permet au Bureau du protecteur des enfants et des jeunes d'identifier les problèmes et les lacunes du système, a indiqué Mme Gott.
Les examens des blessures graves constituent une occasion nouvelle et unique au Manitoba de garantir la protection des droits des enfants , a-t-elle ajouté.
Un portrait incomplet
Selon le rapport, 367 blessures graves ont été signalées au cours des 18 premiers mois de la mise en place du programme. Plus de la moitié de ces signalements, soit 218, provenaient des services à l'enfance et à la famille.
Une blessure grave est définie comme tout ce qui met la vie en danger, nécessite une hospitalisation et est susceptible d'entraîner une déficience grave à long terme, ou résulte d'une agression sexuelle.
Mais la confusion sur ce qui constitue une blessure grave, le manque de motivation à signaler et la formation insuffisante du personnel sont quelques-uns des obstacles qui poussent la protectrice à croire que les blessures graves ne sont pas signalées, selon le rapport.
Ces chiffres doivent être considérés comme une représentation incomplète des blessures graves subies par les jeunes, indique le rapport.
Certaines organisations n'ont soumis aucun signalement au cours de la période visée par le rapport.
Plus de 220 blessures signalées répondaient aux critères d'évaluation de la protectrice, 140 de ces évaluations ont été réalisées à temps pour le rapport.
Parmi elles, près de la moitié résultaient d'une agression sexuelle. Un total de 25 autres blessures étaient causées par une arme (dont 21 par arme blanche), 19 par des tentatives de suicide et 14 par des agressions.
Le rapport a également recensé neuf blessures accidentelles, huit résultaient d’une surdose, quatre d’automutilation et trois étaient dues à une négligence grave.
Au total, 94 % des blessures étaient liées à un jeune pris en charge par les services à l’enfant et à la famille, et 91 % à un jeune d’origine autochtone.
La majorité des victimes d’agressions sexuelles étaient des femmes cisgenres, dont un tiers souffraient d’un trouble neurodéveloppemental ou d’un trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale, selon le rapport.
Plus de 20 agressions sexuelles impliquaient des jeunes âgés de 11 à 17 ans qui ont été exploités sexuellement, parfois par plusieurs personnes différentes.
Sherry Gott souligne que la réponse de la province aux agressions sexuelles est dépassée et que la prévention, par la législation ou la programmation, devrait être une priorité.
La protectrice des enfants et des jeunes au Manitoba a constaté que les ressources pour protéger les jeunes contre l'exploitation sexuelle étaient insuffisantes et que la province ne met pas suffisamment l'accent sur la prévention.
Le rapport indique également que la recherche des jeunes disparus, victimes d'exploitation, doit être une priorité.
Avec les informations de Kristin Annable