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Taku Eto avait déclaré qu’il n’achetait jamais de riz car il en recevait gratuitement. Des propos malvenus alors que le prix de cet aliment de base au Japon explose.

Le ministre de l’agriculture japonais, Taku Eto, lors de son arrivée à la résidence officielle du premier ministre, Shigeru Ishiba, à Tokyo, pour lui présenter sa démission, le 21 mai 2025. Le ministre de l’agriculture japonais, Taku Eto, lors de son arrivée à la résidence officielle du premier ministre, Shigeru Ishiba, à Tokyo, pour lui présenter sa démission, le 21 mai 2025.

La boutade de Taku Eto est mal passée. Le ministre de l’agriculture japonais a dû quitter son poste, mercredi 21 mai, en raison d’une déclaration malvenue sur le riz. Lors d’un rassemblement public dimanche, il avait dit n’avoir « jamais acheté de riz parce que mes soutiens m’en donnent tellement que je pourrais pratiquement en vendre ».

Cette remarque a choqué l’opinion dans un pays confronté à une forte hausse des prix alimentaires, en particulier du riz, un aliment de base au Japon dont les tarifs ont presque doublé sur un an.

Junya Ogawa, secrétaire général du principal parti d’opposition, le Parti démocratique constitutionnel du Japon, avait jugé ces propos « extrêmement inappropriés, distants et intolérables ».

« Je viens de soumettre ma démission au premier ministre, Shigeru Ishiba », a déclaré, mercredi, M. Eto à la sortie du bureau du chef du gouvernement, qui a immédiatement accepté sa démission « pour ne pas mettre à l’arrêt la politique agricole ».

Des excuses insuffisantes

Le gouvernement japonais a récemment dû exceptionnellement puiser dans ses réserves stratégiques de riz, notamment en raison de mauvaises récoltes dues à la chaleur en 2023 et des achats de panique provoqués par un avertissement de « méga séisme » l’été 2024.

Tentant de se justifier, M. Eto a expliqué, lundi, avoir exagéré et provoqué la colère de sa femme. « Elle m’a fait remarquer qu’elle allait acheter du riz quand notre stock est épuisé », a-t-il tenté de se rattraper. Mais ses excuses n’ont pas suffi à apaiser les critiques.

Pour le remplacer, le premier ministre a nommé Shinjiro Koizumi, ancien ministre de l’environnement, apprécié des médias et fils de l’ancien premier ministre populaire Junichiro Koizumi. Shigeru Ishiba a déclaré qu’il s’attendait à ce que Koizumi, 44 ans, s’attaque activement « à la flambée des prix du riz ».

Le Monde avec AFP

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