Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

De nouveaux documents confirment l’ambition du pays de se doter d’armes bactériologiques lors de la guerre du Pacifique. L’unité 731 de l’armée impériale à Harbin, en Chine, n’aurait pas été la seule à mettre à contribution des cobayes humains.

Read in English

Article réservé aux abonnés

LETTRE DE TOKYO

Photographie publiée par les archives de la province chinoise du Jilin, le 7 janvier 2014. Selon l’agence de presse chinoise Xinhua, elle montre des fonctionnaires de l’Etat fantoche du Mandchoukouo, mis en place et contrôlé par l’empire du Japon en Mandchourie, participant à une opération de prévention de la peste, qui est en réalité un test bactériologique dirigé par l’unité 731 japonaise, en novembre 1940, dans la province du Jilin. Photographie publiée par les archives de la province chinoise du Jilin, le 7 janvier 2014. Selon l’agence de presse chinoise Xinhua, elle montre des fonctionnaires de l’Etat fantoche du Mandchoukouo, mis en place et contrôlé par l’empire du Japon en Mandchourie, participant à une opération de prévention de la peste, qui est en réalité un test bactériologique dirigé par l’unité 731 japonaise, en novembre 1940, dans la province du Jilin.

Les états de service d’officiers et de soldats avant la défaite du Japon en 1945, rendus publics le 15 mai par les archives nationales du pays, révèlent que certains d’entre eux avaient été affectés à des unités secrètes en Chine, l’une à Nankin, immatriculée 1644, et l’autre à Guangzhou, sous le numéro 8604. Les militaires de ces unités se seraient livrés à des expérimentations bactériologiques sur des cobayes humains.

Jusqu’à présent, seule l’unité 731, installée dans les environs de la ville de Harbin, aujourd’hui dans la province chinoise de Heilongjiang – à l’époque, elle était capitale du Mandchoukouo (Mandchourie), un Etat fantoche contrôlé par Tokyo –, était connue pour avoir mené de telles activités à partir de 1938 et ce jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale.

« Les états de service confirment l’existence en Chine d’un réseau d’unités se livrant à ces expérimentations et d’une coordination de leurs activités », explique Katsuo Nishiyama, professeur émérite de l’université des sciences médicales de Shiga et spécialiste de l’étude des programmes d’armes bactériologiques du Japon impérial.

Il vous reste 79.85% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.