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Au Brésil, les Brics expriment leur «préoccupation» face aux droits de douane «unilatéraux»

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Publié le 07 juillet 2025 à 03:59. / Modifié le 07 juillet 2025 à 04:00. 3 min. de lecture

Les Brics ont exprimé dimanche à Rio de Janeiro leurs «sérieuses préoccupations» face aux droits de douane et défendu le multilatéralisme, face à la guerre commerciale lancée par Donald Trump – qu'ils se sont toutefois gardés de cibler nommément. Sous haute sécurité, les dirigeants du groupe de onze grands pays émergents (dont Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) se sont retrouvés pour deux jours au bord de la sublime baie de Guanabara.

«Nous exprimons de sérieuses préoccupations face à l'augmentation de mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce», selon la déclaration conjointe publiée au premier jour. De telles mesures «affectent les perspectives de développement économique mondial», ont alerté les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète.

Mais les dirigeants ont préféré ne pas nommer les Etats-Unis et Donald Trump, alors que de nombreux pays, dont la Chine, sont engagés dans des négociations avec Washington sur ce lourd dossier.

Pour mieux comprendre: Sur le front des droits de douane, Donald Trump lance un nouvel ultimatum

Le ministre américain du Trésor Scott Bessent a affirmé dimanche que faute d'accord avec Washington dans les prochains jours, les surtaxes – pouvant atteindre 50% – entreraient en vigueur le 1er août.

Absence de la Chine et de la Russie

«Nous assistons à un effondrement sans précédent du multilatéralisme», a déploré à l'ouverture l'hôte du sommet, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.

Lire aussi: Les BRICS+ profiteront-ils de l’affaiblissement de l’«Occident»?

Le rendez-vous annuel des Brics est en outre affaibli par l'absence de plusieurs poids lourds, à commencer par le président chinois Xi Jinping, qui pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2012 n'y participe pas. Son pays est pourtant la puissance dominante du bloc.

Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, n'a pas non plus fait le déplacement, mais a célébré en visioconférence «l'autorité et l'influence» des Brics.

Quant à la délégation d'Arabie saoudite, pays allié des Etats-Unis, elle n'a pas participé aux séances plénières, a indiqué une source gouvernementale brésilienne, sans fournir d'explication.

Appel à une «régulation» dans le secteur de l'IA

Créé dans le but de rééquilibrer l'ordre mondial au bénéfice du «Sud global» face à l'Occident, le groupe des Brics s'est élargi depuis 2023 avec l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes unis, l'Ethiopie, l'Iran puis l'Indonésie. Mais en grossissant, le groupe est devenu de plus en plus hétéroclite, compliquant l'élaboration de positions communes.

Dans un texte distinct, les Brics ont d'une même voix appelé à une «régulation» dans le secteur de l'intelligence artificielle, en pleine expansion. Ils ont réclamé une «protection des droits de propriété intellectuelle» et de «justes mécanismes de rémunération».

«Le développement de l'intelligence artificielle ne peut être réservé à quelques pays ou être un moyen de manipulation aux mains de milliardaires», a lancé Lula.

Un «cessez-le-feu immédiat» réclamé dans la bande de Gaza

La situation au Moyen-Orient s'est aussi imposée dans les discussions, occasionnant des tiraillements avec l'Iran, membre des Brics depuis 2023 et qui sort très affaibli d'une guerre de douze jours avec Israël et les Etats-Unis.

Les Brics ont «condamné les attaques militaires» menées contre l'Iran en juin, dénonçant une «violation du droit international». Ils n'ont toutefois pas cité les Etats-Unis et Israël, qui avaient pour objectif affiché d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, une ambition démentie par Téhéran.

Dans leur déclaration, les pays émergents ont aussi réclamé un «cessez-le-feu immédiat» et le «retrait complet» des forces israéliennes de la bande de Gaza, où elles sont en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis 21 mois.

Ennemi juré d'Israël dont il nie l'existence, l'Iran a cependant, selon une source diplomatique iranienne, «exprimé des réserves» sur un passage de la déclaration dans lequel les Brics réitèrent leur soutien à la «solution à deux Etats» israélien et palestinien côte à côte. De son côté, Lula a appelé à ne «pas rester indifférent face au génocide perpétré par Israël à Gaza».

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