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Armes du futur, ogive nucléaire factice, coopération avec la France, etc. : les derniers déplacements du PCC sur l’échiquier mondial

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Dans la compétition internationale, la Chine est le premier adversaire des démocraties occidentales et ne cache pas ses ambitions de devenir la première puissance mondiale à l’horizon 2049, année du centenaire de la création du Parti communiste chinois (PCC).

Voici une vue d’ensemble sur les derniers pions avancés au niveau mondial par le PCC pour le mois de juin 2025. Retrouvez les articles de la série ici.

● Droits de douane : la Chine confirme un accord avec les États-Unis

La Chine a annoncé le 27 juin avoir « confirmé les détails » d’un accord commercial avec les États-Unis, assurant que Washington lèverait des restrictions à son encontre.

Après des pourparlers à Genève en mai, Washington et Pékin étaient convenus de réduire temporairement les droits de douane qu’ils imposaient sur leurs produits respectifs.

« À la suite des discussions de Londres, les équipes des deux parties ont maintenu une communication étroite », a indiqué la semaine dernière le ministère chinois du Commerce. « Récemment, après approbation, les deux parties ont précisé les détails du cadre d’application », a-t-il ajouté.

Les terres rares chinoises constituaient un enjeu clé des négociations menées dans la capitale britannique, les États-Unis souhaitant rétablir le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, jugé actuellement trop bas par la Maison-Blanche. Ces matières premières sont cruciales pour les batteries électriques, les éoliennes ou les systèmes de défense (missiles, radars, satellites).

● À Pékin, Yaël Braun-Pivet défend une coopération « essentielle » entre le PCC, la France et l’Europe

La présidente de l’Assemblée nationale française, Yaël Braun-Pivet, a estimé le 26 juin à Pékin que la coopération entre la Chine, la France et l’Europe était « essentielle » au regard du contexte international.

Yaël Braun-Pivet a commencé une série de rencontres officielles dans le cadre d’un mécanisme d’échange interparlementaire franco-chinois établi en 2009, qui vise notamment à dialoguer sur des « grands dossiers régionaux et internationaux d’intérêt commun » – et qui inclut cette année des sujets comme l’Ukraine ou le Moyen-Orient.

La situation internationale « exige, par sa gravité, que nos deux pays travaillent ensemble, quelles que soient leurs divergences, pour réduire la conflictualité dans un monde qui n’en manque pas », a déclaré lors de cet échange la présidente de l’Assemblée nationale, accompagnée d’une délégation de parlementaires français.

Cette réunion est « non seulement d’une grande importance pour le développement des relations sino-françaises, mais elle insufflera également un nouvel élan au redémarrage des relations sino-européennes », a de son côté déclaré Zhao Leji, président de l’organe législatif chinois, alors que la balance commerciale entre l’Europe et la Chine est déficitaire de 400 milliards d’euros en défaveur du continent européen et de près de 60 milliards en défaveur de la France.

Yaël Braun-Pivet a habité dans plusieurs pays asiatiques, dont Taïwan, avant d’être la première femme à être élue à la tête de l’Assemblée nationale en 2022. Elle avait par le passé pris position sur plusieurs sujets sensibles pour Pékin, appelant notamment à défendre les droits de la minorité musulmane ouïghour ou signant plusieurs appels pour inclure Taïwan dans l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

● Le PCC reçoit les ministres iranien et russe de la Défense sur fond de « changements cruciaux »

La Chine a accueilli le 26 juin plusieurs ministres de la Défense, dont celui de l’Iran et de la Russie, quelques jours après l’arrêt des combats entre Téhéran et l’armée israélienne.

Cette réunion ministérielle de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui se déroule à Qingdao (est de la Chine), intervient également au lendemain d’un sommet de l’Otan, dont les membres ont décidé d’augmenter leurs dépenses militaires.

L’OCS regroupe 10 pays dont la Chine, la Russie, l’Iran, l’Inde et le Pakistan. Elle entend faire contrepoids aux organisations occidentales et renforcer la coopération en matière de politique, de sécurité ou encore de commerce.

La Chine, dont les liens avec la Russie sont scrutés de près, se présente comme partie neutre dans la guerre en Ukraine. Elle n’a jamais condamné la Russie, son proche partenaire. Plusieurs gouvernements alliés de Kiev estiment pourtant que le géant asiatique apporte à Moscou un soutien économique et diplomatique qui lui permet de poursuivre son opération militaire.

« Des changements cruciaux pour le siècle s’accélèrent, l’unilatéralisme et le protectionnisme augmentent », a déclaré le ministre chinois de la Défense, Dong Jun en recevant notamment ses homologues de Russie, d’Iran, du Pakistan et de Biélorussie, selon l’agence de presse étatique Chine nouvelle.

Une déclaration pour le moins énigmatique de la part d’un régime communiste pratiquant le plus l’unilatéralisme et le protectionnisme, ne respectant pas les traités internationaux et s’alliant à des régimes autoritaires.

Semblant reporter sur les pays occidentaux les propres agissements du PCC, le ministre chinois de la Défense a aussi déclaré que « les actes hégémoniques, dominateurs et d’intimidation portent gravement atteinte à l’ordre international », a-t-il affirmé

● La Chine se dit « proactive » dans la lutte contre la crise du fentanyl

La Chine s’est dite « proactive » le 24 juin dans la lutte contre le trafic de drogue, après le renforcement par Pékin du contrôle de deux substances chimiques utilisées dans la fabrication du fentanyl, un opioïde de synthèse semant la mort, notamment aux États-Unis.

Le commerce de fentanyl pèse sur les relations entre la Chine et les États-Unis. Washington reproche à Pékin de ne pas en faire assez pour lutter contre la production et l’exportation illégales des composants de cette drogue, voire de l’organiser.

La Chine demeure la principale source de précurseurs du fentanyl, expédiés au Mexique, où ils sont transformés en drogue illicite. Celle-ci est ensuite introduite clandestinement aux États-Unis, principalement par la frontière sud.

Le régime chinois a joué un rôle important dans la crise du fentanyl aux États-Unis, et accuser les États-Unis d’en être responsables est depuis longtemps la stratégie du chef du Parti communiste chinois (PCC), Xi Jinping, a déclaré sur NTD Hongbing Yuan, un ancien professeur de droit à l’Université de Pékin en Chine.

● Le PCC annonce un défilé militaire en septembre pour montrer son armement « du futur »

La Chine va faire défiler soldats et équipements militaires début septembre sur la place Tiananmen à Pékin pour le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, ont annoncé le 24 juin les autorités.

Le Parti communiste chinois (PCC) a multiplié durant la dernière décennie les grandes commémorations de la résistance aux troupes japonaises durant le conflit, l’occasion pour les autorités de célébrer une Chine redevenue capable de se défendre face aux attaques.

Le Kremlin a indiqué que le leader russe Vladimir Poutine serait présent. L’événement permettra de présenter de « nouveaux types de forces de combat, y compris des équipements intelligents » et sans pilote, a indiqué l’agence de presse officielle Chine nouvelle.

Les autorités n’ont pas précisé quels types d’armements seront présentés. Elles ont toutefois assuré qu’il s’agirait de matériel chinois de haute précision, conçu pour les « batailles du futur ».

● Nucléaire: le PCC minimise l’essai d’un missile dans le Pacifique

Le régime chinois a minimisé le 18 juin de manière trompeuse le tir d’essai d’un missile capable de transporter l’arme nucléaire, tombé en 2024 dans l’océan Pacifique, ont averti des diplomates néo-zélandais dans des documents confidentiels obtenus par l’AFP.

Pékin a suscité l’émoi dans le Pacifique Sud en septembre, lorsqu’un missile balistique intercontinental lancé par son armée et équipé d’une ogive factice est retombé près de la Polynésie française.

« Nous sommes préoccupés par le fait que la Chine le qualifie d’essai de routine », ont écrit des hauts diplomates néo-zélandais dans une note au ministre des Affaires étrangères Winston Peters. « Ce n’est pas la routine: la Chine n’a pas conduit d’essai de missile de longue portée de ce type en plus de 40 ans ».

La Chine cherche à étendre son influence dans la région stratégique du Pacifique Sud, notamment à travers des programmes de développement dans plusieurs pays insulaires, en construisant routes, hôpitaux ou infrastructures sportives.

Pékin s’est toutefois rarement livré à une telle démonstration de force dans cette zone où les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande constituent de longue date des partenaires privilégiés en matière de sécurité.

La Chine a prévenu la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Australie avant son exercice, mais en restant vague quant à son contenu, selon des documents du gouvernement australien.

● La Chine veut affirmer son emprise sur l’Asie centrale à l’occasion d’un sommet régional

Le leader chinois Xi Jinping a rencontré le 17 juin lors d’un sommet au Kazakhstan les dirigeants des cinq ex-républiques soviétiques d’Asie centrale, une région où Pékin s’affirme comme la principale puissance aux dépens de la Russie et de son influence historique.

Ce sommet a réuni Xi Jinping avec les dirigeants du Kazakhstan, du Kirghizstan, de l’Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Turkménistan.

Selon le média étatique Chine nouvelle, le leader chinois a souligné la nécessité de « faire progresser la construction du chemin de fer Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan », l’un des projets phares de Pékin dans la région.

Si les dirigeants centrasiatiques maintiennent de forts liens avec la Russie, le recul de l’influence de ce pays s’accentue depuis la guerre en Ukraine.

Par ailleurs, les entreprises chinoises multiplient les accords dans le domaine énergétique, à la recherche par exemple de gaz au Turkménistan, d’uranium au Kazakhstan et de terres rares au Tadjikistan.

La Chine se pose également en soutien des régimes centrasiatiques, majoritairement autoritaires.

● La Russie et la Chine vont construire sans se concerter les premières centrales nucléaires du Kazakhstan

La Russie et la Chine, principales puissances influentes en Asie centrale, doivent construire les premières centrales nucléaires du Kazakhstan, ont annoncé le 14 juin, les autorités de cet immense pays de la région, premier producteur mondial d’uranium.

« Rosatom a été désigné chef de file du consortium international pour la construction de la première centrale nucléaire au Kazakhstan », a d’abord indiqué l’agence kazakhe pour l’énergie atomique, disant désormais attendre de Moscou des propositions de financements.

Une annonce suivie d’une autre quelques heures après, inattendue, assurant que la Chine pourrait construire la deuxième centrale du pays.

Le Kazakhstan, immense ex-république soviétique et allié de Moscou, est le premier producteur mondial d’uranium (43 %) et troisième fournisseur d’uranium naturel à l’Union européenne, mais manque cruellement d’électricité pour sa consommation intérieure.

Moscou utilise son influence historique pour maintenir sa position dans la région, tandis que Pékin investit des milliards de dollars dans le cadre des « Nouvelles routes de la soie » pour financer des gigantesques projets d’infrastructures devant notamment faciliter le commerce Asie-Europe.

● Accord Chine-Vatican : première nomination critiquée d’évêque chinois sous Léon XIV

Le Vatican a annoncé le 11 juin la première nomination d’un évêque chinois depuis l’élection de Léon XIV, signalant la volonté du pape américain de poursuivre l’accord conclu en 2018 entre la Chine et le Saint-Siège, largement critiqué.

Cette nomination intervient dans le cadre d’un accord confidentiel historique concernant l’épineuse question de la nomination des évêques catholiques en Chine, signé en 2018 et renouvelé pour la dernière fois pour quatre ans en octobre 2024.

La Chine abrite quelque 12 millions de catholiques, divisés depuis les années 1950 entre une Église officielle, contrôlée par Pékin, et une Église clandestine restée fidèle à Rome. L’accord, dont le contenu n’a pas été rendu public, vise à réunir les catholiques chinois tout en donnant au pape le dernier mot sur la nomination des évêques.

Fin avril, au cours de la période de « Sede Vacante » (entre la mort du pape François et l’élection de Léon XIV), Pékin a ainsi procédé à « l’élection » de deux évêques dans les diocèses de Shanghai et Xinxiang, une décision perçue comme une volonté du parti communiste chinois de profiter du vide institutionnel à Rome pour asseoir sa domination sur les catholiques du pays.

Depuis sa signature, ce texte emblématique de la diplomatie du pape François a suscité des critiques au sein de l’Eglise, notamment dans la frange conservatrice, certains y voyant une mainmise de Pékin sur les catholiques de Chine, tandis que la restriction des libertés religieuses est toujours pointée du doigt.

● La Chine place ses pions dans la course à l’extraction minière sous-marine

Même si elle n’est pas encore prête à lancer l’extraction minière sous-marine, la Chine place méthodiquement ses pions à travers les océans, une stratégie économique et géopolitique dans un monde avide de mettre la main sur des minerais cruciaux.

Dans les eaux nationales ou internationales, les fonds marins sont riches en cobalt, nickel ou cuivre, stratégiques pour la transition énergétique, notamment pour les batteries des véhicules électriques.

Et la Chine « est un pays qui a de gros besoins en énergie. Elle cherche des ressources partout », a commenté le 10 juin Julia Xue, de l’université Jiao Tong de Shanghai. Partout, y compris dans les fonds marins.

Pékin a par exemple conclu récemment un accord avec les îles Cook dans le Pacifique pour l’exploration minière dans leurs eaux territoriales et a évoqué un rapprochement avec Kiribati.

La Chine, par l’intermédiaire de plusieurs entreprises publiques (China Minmetals, China Ocean Mineral Resource R&D Association, et Beijing Pioneer Hi-Tech Development Corporation), détient surtout cinq des 22 contrats d’exploration avec l’AIFM (Autorité internationale des fonds marins) : la surface la plus grande et des contrats qui contrairement à la plupart des autres pays concernent les trois types de ressources minérales (nodules polymétalliques, encroûtements et amas sulfurés) dans plusieurs zones du Pacifique et dans l’Océan indien.

● La « guerre silencieuse » du PCC contre les États-Unis

Le 6 juin, des experts et des défenseurs des droits humains ont mis en lumière la guerre invisible menée par le régime chinois pour manipuler l’Occident et réprimer les dissidents à l’extérieur des frontières de la Chine.

Le panel, organisé par Epoch Times au Capitole américain, s’est concentré sur la répression croissante de la dissidence par Pékin aux États-Unis, ciblant en particulier le groupe religieux Falun Gong.

Cette pratique spirituelle, qui comprend des exercices de méditation et enseigne les principes de vérité, compassion et tolérance, est une cible majeure du régime communiste chinois depuis que Pékin a lancé une vaste persécution il y a 26 ans. Des millions de personnes ont été emprisonnées en Chine, et soumises au travail forcé ou à diverses formes de torture.

Même hors de Chine, les pratiquants de Falun Gong ont subi des pressions et des harcèlements de la part du régime au fil des ans. Fin 2022, la campagne s’est intensifiée sous la direction du dirigeant chinois Xi Jinping, qui a préconisé le recours à la désinformation et à la guerre juridique pour diffamer et discréditer le Falun Gong en Occident, comme l’a rapporté Epoch Times en 2024.

LIRE LA SUITE : Un panel au Capitole met en lumière la « guerre silencieuse » du PCC contre les États-Unis

● Matériels médicaux : l’Europe se met d’accord pour des mesures de représailles contre la Chine

Les représentants des 27 se sont mis d’accord le 2 juin pour restreindre l’accès des entreprises chinoises au marché européen de produits médicaux en représailles de mesures limitant l’accès aux entreprises européennes sur les marchés chinois, a-t-on appris de sources diplomatiques..

La Commission européenne avait décidé en avril 2024 d’ouvrir une enquête sur les marchés publics chinois de dispositifs médicaux, soupçonnant des pratiques « discriminatoires » contre les entreprises européennes.

Cette enquête constitue la première procédure dans le cadre d’un nouveau mécanisme dont l’UE s’est dotée en 2022 pour obtenir l’accès aux marchés publics étrangers.

L’Union européenne estime que ses appels d’offre publics sont ouverts à 95% à la concurrence du reste du monde, tandis que les entreprises européennes n’ont quasiment aucun accès aux marchés publics chinois.

● Washington accuse la Chine de se préparer à « utiliser la force » en Asie-Pacifique

Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, a accusé le 31 mai la Chine de se préparer « à potentiellement utiliser la force militaire » en Asie-Pacifique, une région dont Washington fait son « théâtre prioritaire » dans un contexte de montée des tensions.

« La menace que représente la Chine est réelle et pourrait être imminente », a-t-il déclaré au Shangri-La Dialogue de Singapour, plus grand forum sur la sécurité et la défense en Asie. Pete Hegseth a assuré que Pékin « souhaite dominer et contrôler » la région et « s’entraîne tous les jours » en vue d’une invasion de Taïwan, avec une multiplication des manœuvres chinoises autour de l’île.

Pete Hegseth a également dénoncé la multiplication des incidents impliquant des navires chinois en mer de Chine méridionale, accusant Pékin « de s’emparer et de militariser illégalement » des îles et îlots revendiqués notamment par les Philippines.

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